VIDEO. Le fauteuil roulant connecté de Stephen Hawking

Développé par Intel, ce fauteuil intelligent pourra se diriger tout seul et ainsi changer le quotidien des personnes handicapées.

Le fauteuil intelligent d'Intel permettra se déplacer de manière autonome en repérant notamment les trajets et endroits accessibles aux personnes handicapées grâce à une connexion internet. © Intel


La semaine dernière, tous les médias se sont focalisés sur le keynote d'Apple et le lancement de sa montre connectée, l'Apple Watch. Mais au même moment, un autre géant américain, Intel, annonçait un tout autre projet, moins médiatisé : celui d'un fauteuil roulant connecté et intelligent, pouvant se diriger tout seul et veiller sur la santé de son utilisateur.
Ce projet, baptisé "Connected Wheelchair, a été dévoilé lors de l'Intel Developer Forum à San Fransisco. Aucune date de commercialisation n'a pour l'instant été annoncée.

Un fauteuil autonome

AVANTAGES. Le fauteuil intelligent d'Intel permettra se déplacer de manière autonome en repérant notamment les trajets et endroits accessibles aux personnes handicapées grâce à une connexion internet. Il disposera aussi de nombreux capteurs afin de surveiller la santé générale de l'utilisateur (battements cardiaques, tension etc.) et pourra prévenir rapidement les urgences en cas de problème.
 
Prototype de la "Connected Wheelchair" d'Intel. © Intel

Cette technologie va considérablement aider les handicapés dans leur vie de tous les jours
Pour développer ce fauteuil, Intel s'est entourée du célèbre physicien britannique Stephen Hawking, atteint de la maladie de Charcot (encore appelée sclérose latérale amyotrophique), maladie neurodégénérative.
Le physicien collabore depuis plus de dix ans avec le géant américain afin de mettre au point des solutions technologiques innovantes pour améliorer le quotidien des personnes handicapées. Ce dernier pense que la "Connected Wheelchair" va "considérablement aider les handicapés dans leur vie de tous les jours".
VIDÉO. "La médecine ne peut pas me soigner, alors je m'en remets à la technologie. La technologie me permet d'interagir avec le monde, elle me permet de me déplacer et c'est grâce à elle que je peux vous parler en ce moment. Elle me permet tout simplement de vivre", témoigne Stephen Hawking dans la vidéo consultable ci-dessous.
source : sciencesetavenir

Des billes magnétiques pour nettoyer le sang !

Des chercheurs ont mis au point un appareil externe capable de nettoyer le sang et constituant une promesse de nouveau traitement contre la septicémie ou Ebola.



Un appareil externe capable de nettoyer le sang des bactéries et des virus à l'aide d'aimants : c'est ce qu'ont mis au point des chercheurs américains. Cet appareil, testé chez les rats, pourrait permettre de traiter la septicémie ou des maladies infectieuses comme Ebola chez l'homme.

90 % des bactéries retirées du sang

NETTOYAGE. Dans la revue Nature Medicine, les chercheurs décrivent leur appareil : il consiste en des billes magnétiques nanoscopiques recouvertes d'une protéine sanguine humaine conçue génétiquement, appelée MBL.
Injectée dans le sang, la protéine MBL est capable de se lier aux agents pathogènes et aux toxines, qui peuvent alors être "extraits" du sang grâce aux nanobilles magnétiques qui se comportent comme de minuscules aimants. Une fois nettoyé, le sang est réintroduit chez le patient sans que sa composition ou sa coagulation ne soient modifiées.
Lors de leur expérience, les chercheurs ont infecté les rats avec deux bactéries - le staphylocoque doré et Escherichia coli - et ont réussi à retirer 90 % des bactéries de leur sang grâce à leur invention.
Les nanobilles magnétiques (en gris) se fixent à deux bactéries : le staphylocoque doré (à gauche, Staphylococcus aureus) et Escherichia Coli (à droite, E. coli). © Donald E. Ingber / Nature Medicine

Un traitement contre Ebola et le VIH ?

Si l'appareil s'avère aussi efficace et sûr chez l'homme, il pourrait permettre "de nettoyer physiquement le sang en enlevant une grande variété d'agents pathogènes ou de toxines", a indiqué à l'AFP Donald Ingber, principal auteur de l'étude. Il ajoute que le traitement pourrait être mené "avant même que l'agent pathogène n'ait été formellement identifié et que le traitement antibiotique optimal ait été choisi".
Les chercheurs précisent dans leur publication que lorsqu'ils ont injecté "une dose létale" d'endotoxine (une toxine située dans la membrane externe de certains bactéries), ils ont également réussi à améliorer "de façon significative" la survie des animaux.
INFECTIONS. Les infections du sang touchent 18 millions de personnes dans le monde chaque année avec un pourcentage de décès de 30 à 50 %. Les microbes qui en sont la cause sont souvent résistants aux antibiotiques.
EBOLA. Donald Ingber n'exclut pas que le traitement puisse un jour "être utile" dans le traitement de malades atteints d'Ebola dans la mesure ou la protéine MBL passe pour être capable de se lier avec le virus à l'origine de cette fièvre hémorragique. La protéine pourrait également se lier au VIH, le virus du sida, et au virus de Marburg, à l'origine d'une autre fièvre hémorragique, très similaire à Ebola.
Mais cet appareil ne servira pas à lutter contre l'épidémie d'Ebola qui sévit actuellement en Afrique : les chercheurs admettent qu'il faudra encore des années d'expérimentation chez d'autres animaux et chez l'être humain avant qu'il puisse être approuvé.
source : sciencesetavenir

Un patient dans un état végétatif s'éveille grâce à Hitchcock !



Un patient plongé dans un état végétatif depuis 17 ans a montré des signes d'éveils en regardant un épisode de la série "Alfred Hitchcok Presents".


Les chercheurs ont l'idée de demander aux patients dans un état végétatif de regarder un épisode de la série télévisée "Alfred Hitchcock presents". © youtube

Après une phase de coma, certaines personnes se retrouvent plongées dans un état végétatif : même si leurs yeux sont quelquefois ouverts, elles semblent totalement inconscientes de l'environnement qui les entoure (cf. scanners ci-dessous).

Du suspense pour détecter une activité cérébrale

CONSCIENCE. Or "peu d'outils fiables existent pour détecter au niveau cérébral des signes de conscience chez ces patients, qui semblent ne pas réagir aux stimuli", explique Lorina Naci,neuroscientifique à l'Université de WesternOntario au Canada.
"Il est parfois possible de détecter la consciencechez ces patients en leur demandant d'imaginer des actionscomme jouer au tennis, précise la neuroscientifique. On détecte leur activité cérébralegrâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Mais le problème lié à cette méthode vient du fait que le cerveau "endommagé" des patients doit être en état de suivre des instructions", ajoute t-elle.
Les scanners révèlent différents états du cerveau. (©Coma Science Group)

Lorina Naci et son équipe ont alors l'idée de demander aux patients dans un état végétatif de réaliser une action qui demande peu d'efforts : regarder la télévision.
VIDÉO. Ils choisissent un épisode de la série télévisée "Alfred Hitchcock Presents", intitulé "Bang ! You're Dead" ("Pan ! Vous êtes mort") et diffusé au début des années 1960 à la télévision américaine. Cet épisode de huit minutes a un scénario pouvant se résumer en une phrase : un garçon dérobe le pistolet de son oncle et le prend pour un jouet.
Pour les téléspectateurs, qui savent que le pistolet est chargé, "il y a des moments intenses de suspense" dans cet épisode, précise Lorina Naci. Par exemple lorsque le garçon tend le pistolet vers sa mère ou sa sœur. L'épisode est visible dans la vidéo ci-dessous (en anglais).

L'activité cérébrale du patient en état végétatif proche de celle des sujets sains

VOLONTAIRES. Les chercheurs ont d'abord demandé à 12 volontaires en bonne santé de regarder l'épisode, afin d'observer l'activité de leur cerveau par IRMf lors de la diffusion. Pendant les moments où le suspense atteint son paroxysme, l'activité des zones pariétales et frontales, qui orchestrent l'attention, s'est intensifiée. "Les émotions ressenties par les téléspectateurs sont étroitement liées à leur activité cérébrale", commente la neuroscientifique.
Son équipe a ensuite réalisé la même expérience sur deux personnes dans un état végétatif : une femme âgée de 20 ans et un homme âgé de 35 ans, plongé subitement dans le coma en 1997, lorsqu'il reçoit un coup dans la poitrine lors d'une bagarre.
Les chercheurs n'ont pas constaté de réaction cérébrale liée à l'épisode chez la femme. En revanche, ils ont constaté une chose étonnante chez l'homme : son activité cérébrale ressemblait à celle des volontaires sains, ce qui suggère qu'il arrivait à suivre l'intrigue de l'épisode.
© Lorina Naci

Cette étude, publiée dans la revue PNAS, "ouvre la voie à une nouvelle méthode visant à chercher des signes de conscience chez les patients en état végétatif, explique Lorina Naci. Même si les similitudes cérébrales entre les patients sains et le patient dans un état végétatif ne prouvent pas qu'il vit la même expérience consciente."
"Il est trop tôt pour dire si cette méthode sera utile pour la plupart des patients en état végétatif, commente Nicholas Schiff, neurologiste au Weill Cornell Medical College à New York City, qui n'a pas participé à cette étude. Car de nombreux patients ne peuvent garder les yeux ouverts très longtemps."

source : sciencesetavenir

Et si le "light" augmentait les risques de diabète ?



En affaiblissant la capacité de l'organisme à gérer son glucose, les produits estampillés "light" pourraient avoir contribué à renforcer l'épidémie qu'ils étaient censés combattre.


Des patients souffrant d'obésité à l'hôpital d'Angers, le 23 octobre 2013.
(c) Afp

Les édulcorants artificiels, largement prônés ces dernières années comme des outils de prévention de l'obésité et du diabète, pourraient en réalité entraîner des changements métaboliques et contribuer à aggraver les risques de diabète, selon une étude publiée mercredi 17 septembre dans la revue Nature.
Utilisés dans de nombreux aliments ou boissons, comme les sodas light, les céréales et les desserts, les édulcorants artificiels (ou édulcorants intenses) sont des substances qui possèdent un pouvoir sucrant très élevé mais n'apportent pas de calories.
En étudiant l'impact des édulcorants artificiels sur des souris de laboratoire et sur un petit groupe de sept personnes, des chercheurs ont découvert qu'ils perturbaient la composition et la fonction de la flore intestinale.
"Les édulcorants artificiels ont été introduits très largement dans notre alimentation avec l'idée de réduire les apports caloriques et de normaliser les niveaux de glucose sanguin dans remettre en cause notre appétence pour le sucré", rappellent les chercheurs dans la revue scientifique britannique Nature.
Nos travaux suggèrent que les édulcorants artificiels pourraient avoir directement contribué à renforcer l'épidémie qu'ils étaient censés combattre", ajoutent les chercheurs.
L'expérience a consisté à ajouter trois édulcorants très courants - l'aspartame, le sucralose et la saccharine - dans l'eau ingérée par les souris, aux doses journalières admissibles fixées par l'agence américaine de santé FDA et ajustées au poids des animaux.
Les souris ont développé une intolérance au glucose contrairement à celles qui n'avaient ingéré que de l'eau ou de l'eau contenant du sucre. L'expérience a été répétée sur d'autres souris et à des doses variables d'édulcorants, avec toujours le même résultat.
L'intolérance au glucose survient lorsque l'organisme réagit moins aux effets de l'insuline et doit redoubler d'efforts pour contrôler les taux de sucre dans le sang. On l'observe fréquemment dans les états pré-diabétiques.

La flore intestinale impliquée

Soupçonnant la flore intestinale d'être impliquée dans le phénomène, des chercheurs ont transplanté des excréments provenant de souris nourries avec des édulcorants sur des souris débarrassées de leurs propres bactéries grâce à un traitement antibiotique.
Ces dernières ont présenté à leur tour une intolérance au glucose, suggérant que les changements intervenus dans leur flore microbienne avaient eu un impact négatif sur leur métabolisme.
Les chercheurs ont alors testé leur hypothèse sur sept personnes volontaires qui n'avaient pas l'habitude de consommer des édulcorants. Après avoir reçu pendant sept jours les doses journalières admissibles, quatre d'entre elles ont présenté des taux élevés de glucose ainsi que des modifications de leur flore intestinale.
Selon le Dr Eran Elinav de l'Institut Weizmann en Israël, certaines bactéries pourraient interagir avec les composés chimiques des édulcorants - qui ne sont pas absorbés par l'intestin - en secrétant des réactions inflammatoires exacerbant les troubles métaboliques tels que l'intolérance au glucose ou le diabète.
Ces résultats invitent à un réexamen de la consommation massive et non contrôlée de ces substances aujourd'hui"- Dr Eran Elinav
Les chercheurs restent toutefois très prudents, soulignant que leurs recherches doivent être reproduites à plus grande échelle sur l'homme.
D'autres études sur les édulcorants avaient jusqu'à présent abouti à des résultats contradictoires en ce qui concerne l'impact sur la perte de poids ou sur la tolérance au glucose.
source : sciencesetavenir

Futurs médecins formés à écouter un patient sourd !

Très difficile en Suisse de trouver un toubib qui parle la langue des signes. Un cours leur propose une initiation. Une première.


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Trois docteurs en blouse blanche font des gestes. Le patient, paniqué et couché sur un lit d’hôpital, ne comprend rien. La scène, imaginée par des étudiants, illustre le problème récurrent de communication entre sourds et entendants. La réalité est proche: en Suisse, quasi aucun médecin ne parle la langue des signes. Le Mouvement des étudiants lausannois travaillant contre les inégalités d’accès à la santé (METIS) a alors organisé la mise en œuvre de «Breaking the Silence», un projet novateur qui inclut un cours d’initiation à la langue. Une pro de la Fédération suisse des sourds dispensera quatre fois 2 h d’enseignement au CHUV en novembre, soit juste de quoi se familiariser avec la langue.

La formation, réservée aux étudiants et aux professionnels de la santé, coûtera respectivement 25  et 45 francs. «C’est la première fois qu’un tel module est mis en place dans le pays, s’enthousiasme Odile Cantero, doctorante en psychologie à l’Uni de Lausanne et membre du METIS. La Suisse est très en retard dans le domaine.» D’autres tentatives avaient échoué auparavant. «Cette fois, nous sommes passés par le bas et avons tout organisé avant, note-t-elle. Il y avait beaucoup de demandes.» Le projet a été initié en 2012 et a mis deux ans pour aboutir. A terme, l’idée est d’intégrer le cursus académique de médecine.

source : http://www.20min.ch/

Études de médecine : les spécialités qui payent le mieux sont les plus prisées


L’analyse des affectations en internat des étudiants en médecine de 2012 révèle quelles disciplines sont le plus demandées par les étudiants et celles dans lesquelles finissent les moins bien classés, par dépit. Entre vocation et appât du gain...

Etudier la médecine reste une course d’obstacles. Car après l’élimination massive en fin de première année, la sélection continue lorsqu’il s’agit de choisir sa spécialité, après la sixième année. Les mieux classés lors des épreuves classantes nationales (ECN) rafflent la mise. Et ont le droit de choisir parmi 30 spécialités. Les plus capés optent massivement pour les filières les plus rémunératrices. Les autres se répartissent , entre vocation et désillusion parfois. Certains rêvaient d’être cancérologues et se retrouvent dans la médecine générale, à soigner rhumes et gastro...

OPHTALMOLOGIE, DERMATOLOGIE, CARDIOLOGIE, ORL, MÉDECINE INTERNET, GASTRO-ENTÉROLOGIE ET NÉPHROLOGIE

Une fois le classement établi, le système de caste prévaut. Les premiers arrivés dans le classement se servent les plus belles parts. Mieux on est classé, plus on a l’embarras du choix. Un luxe ultime auquel n’accède que 35% du lot. Au-delà de la 4500e place, peu de chance de faire partie du carré VIP du groupe 1, celui qui rassemble les huit disciplines les plus demandées: ophtalmologie, dermatologie, cardiologie, ORL, médecine interne, gastro-entérologie et néphrologie (médecine des reins). Exercées en libéral, elles sont également les plus rémunératrices. La discipline la plus prisée? «Radiodiagnostic et imagerie médicale». Avec le meilleur taux d’attractivité, le dernier admis toléré était classé 2627e.

LES ÉTUDIANTS VEULENT FAIRE DU DIAGNOSTIC ET DE L’IMAGERIE MÉDICALE, UNE ACTIVITÉ TRÈS RÉMUNÉRATRICE

Plus de la moitié des étudiants ont le choix entre les groupes 2 et 3. Le deuxième groupe compte 16 disciplines, plutôt liées à l’hôpital. La rhumatologie, médecine nucléaire, anesthésie, neurologie sont parmi les plus désirées par les étudiants. Et que ceux par-delà la barre du 5500e rang ne se prêtent pas à rêver: ils n’y auront pas leur place.

Tout en bas de l’échelle hiérarchique, les miettes du festin. Avec six spécialités au choix, surtout des professions salariées, le troisième groupe peine à recruter des internes. La santé publique, la médecine générale et médecine du travail semblent être les vilains petits canards. Avec les plus bas indices d’attractivité, elles sont les trois spécialités à ne pas remplir leur effectif. Seulement 95% des postes d’internes prévus en médecine générale, 84% de ceux en santé publique et 65% de médecine du travail sont assurés.

Le groupe 3 n’est pas le coin des rebuts de la médecine pour autant. On y trouve 7% des 1000 premiers classés et 15% des étudiants entre les rangs 1000 et 2000 en médecine générale. En psychiatrie, l’étudiant 7656e côtoie le 6e du classement national! Le 2e du classement 2012 a préféré une discipline du second groupe, moins coté. Peut-être importe leur rang et la caste qu’occupe leur future profession dans la hiérarchie des médecins, ces étudiants se sentaient déjà prédestinés, sans se laisser détourner par des disciplines plus prestigieuses auxquelles ils pourraient accéder. Tandis que les suivants se frottent déjà les mains d’une place libre supplémentaire.

source : http://etudiant.lefigaro.fr/

6 règles simples pour protéger son cerveau !

Retarder, voire éviter, le déclin cognitif lié à l'âge, c'est possible : pour cela, il faut prendre soin de son cerveau. Voici 6 règles de base faciles à respecter pour protéger vos neurones.




Dormez suffisamment

La durée et la qualité du sommeil jouent un rôle essentiel dans la protection des neurones : il est en effet démontré que le manque régulier de sommeil peut entraîner une perte de cellules nerveuses, ce qui favoriserait l'apparition de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.
Le Dr Christian Benedict, responsable d'une étude sur le cerveau menée en Suède, l'affirme : "un manque de sommeil peut favoriser les processus de neuro dégénérescence", alors que "une nuit à bien dormir pourrait être d'une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau".
Comment peut-on expliquer ce lien entre sommeil et protection du cerveau ?
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cerveau ne se repose pas pendant que nous dormons, bien au contraire.
Comme l'explique Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste à l'Institut Pasteur : "Pendant qu'on dort, on croit que notre cerveau se repose, alors que c'est le moment où il est le plus actif. C'est le moment où il utilise le plus d'énergie, où les neurones peuvent recevoir des signaux qui les invitent à survivre."
Pendant que nous dormons, le cerveau est "nettoyé", les toxines sont éliminées.
Consommez des aliments riches en fer

Le cerveau a besoin de beaucoup d'oxygène pour fonctionner correctement : bien qu'il ne représente que 2% du poids du corps, il consomme au minimum 20% de l'oxygène que nous respirons.
Et c'est le fer contenu dans notre sang qui transporte l'oxygène dans l'organisme, notamment dans le cerveau.
Il ne faut donc pas négliger les aliments riches en fer.
Ayez une activité physique suffisante

Faire du sport régulièrement, même modestement, améliore la circulation sanguine, donc l'oxygénation du cerveau.
L'activité physique favorise également les mécanismes de protection des neurones.
Des expériences menées sur des rats ont démontré que l'exercice physique augmente le nombre de neurones dans l'hippocampe ainsi que le nombre de connexions entre les neurones, ce qui modifie le cerveau et booste la mémoire.
Soyez musicien, ou devenez-le !

La musique est une des activités les plus efficaces pour entretenir sa mémoire. En effet, la pratique musicale fait appel aux 2 hémisphères du cerveau, et des études scientifiques ont découvert que les musiciens avaient une hypertrophie d'une région du cerveau essentielle dans la mémoire : l'hippocampe. Elles ont aussi démontré que les enfants qui pratiquent un instrument de musique améliorent leurs compétences scolaires.
Et si vous n'avez pas appris à jouer d'un instrument étant plus jeune, il n'est pas trop tard, au contraire ! L'apprentissage de la pratique musicale par les séniors diminue leur déclin cognitif.
N'arrêtez jamais d'apprendre

Albert Jacquard, célèbre généticien, le répétait : "il faut faire fonctionner son cerveau".
Les neurones et les connexions qui les relient entre eux ont besoin d'être entretenus : chaque fois que l'on apprend une nouvelle chose, on crée de nouvelles connexions neuronales. Et là encore, il n'est jamais trop tard, puisque l'hippocampe, impliqué dans la mémoire, produit de nouveaux neurones pendant toute la vie.
Bernard Sablonnière (auteur du livre "Le Cerveau : les clés de son développement et de sa longévité") explique que "plus on aura appris et emmagasiné des connaissances et des expériences dans sa vie, plus on les utilisera lors de la vieillesse pour compenser un ralentissement des communications des neurones ou une faillite de notre mémoire",
Méditez

Méditer apporte un apaisement de l'esprit et une baisse du niveau de stress et d'anxiété. Et il a été scientifiquement démontré que grâce à la plasticité cérébrale (capacité qu'à le cerveau de se modifier en créant de nouveaux réseaux de neurones), la méditation modifie certaines structures du cerveau, en diminuant la densité de zones liées à l'agressivité ou à la peur, et en augmentant celle des aires cérébrales où siège l'empathie.
​Or, les émotions négatives comme la peur ou l'agressivité entraînent la production de certaines hormones liées au stress, notamment le cortisol, toxique pour les neurones.
source : vulgaris

La moelle épinière livre un nouveau secret !

Des chercheurs viennent de découvrir le rôle de certains neurones dans la moelle épinière, ouvrant la voie à de nouvelles thérapies contre les lésions de cette partie du système nerveux.

Les interneurones V2b (en jaune et en vert) sont visibles autour des neurones moteurs (en bleu). Courtesy of the Salk Institute for Biological Studies

DÉCOUVERTE. Des scientifiques américains ont découvert que les interneurones V2b, des neurones intermédiaires (situés entre deux autres neurones) de la moelle épinière dont la fonction restait méconnue, sont impliqués de façon décisive dans le processus musculaire de flexion-extension. 
"Cette découverte pourrait aider à ouvrir la voie à de nouvelles thérapies pour les lésions de la moelleépinière ou d'autres troubles moteurs liés à la maladie", expliquent les chercheurs. Leurs travaux viennent d'être publiés dans la revue Cell.

Le fonctionnement de la moelle épinière reste méconnu

MOELLE ÉPINIERE. Si nous sommes capables de téléphoner tout en marchant, c'est grâce à la moelle épinière : elle contient un réseau de neurones fonctionnant de façon autonome, qui nous permettent de nous déplacer grâce à la mise en oeuvre de mouvements complexes et rythmés lesquels, malgré leur sophistication, ne nécessitent de notre part qu'une attention très minimale. Mais le fonctionnement des neurones de l'appareil locomoteur de la moelle épinière reste encore méconnu des scientifiques. 
PROCESSUS. Les chercheurs ont donc découvert, sur des souris, qu'une catégorie de neurones présents dans la moelle épinière, les interneurones V2b, étaient impliqués de façon décisive dans un processus-clé du système locomoteur : la capacité à activer et à désactiver des muscles opposés de façon synchrone, de façon à créer une alternance de mouvements de  flexion et d'extension (par exemple, lorsque nous marchons).
On savait déjà que les interneurones V1 étaient impliqués dans le processus musculaire de flexion-extension. Toutefois, il s'était rapidement avéré que ces neurones n'étaient pas, à eux seuls, responsables de la totalité de ce processus musculaire. Car lorsqu'ils étaient inactivés, ce processus pouvait encore avoir lieu, suggérant que d'autres neurones étaient également impliqués dans celui-ci.

Une énigme de plus de 120 ans

HYPOTHESE. Ces résultats confirment l'hypothèse émise il y a plus de 120 ans par le prix Nobel Charles Sherrington, qui pensait que l'alternance flexion-extension est essentielle pour la locomotion de tous les animaux qui ont des membres. Il avait proposé que les cellules concernés dans cette alternance étaient présentes dans la moelle épinière mais sans pouvoir les identifier. Cent-vingt ans après, c'est désormais chose faite.
CHIFFRES. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, chaque année dans le monde, entre 250 000 et 500 000 personnes souffrent de lésions de la moelle épinière. Dans leur majorité, ces lésions sont dues à des causes évitables, comme les accidents de la circulation, les chutes ou la violence. Les personnes souffrant d’une lésion de la moelle épinière ont une probabilité deux à cinq fois plus grande de décès prématuré que les autres, avec des taux de survie plus faibles dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
source : sciencesetavenir

Que faire en cas d'insomnie ?!

L’insomnie chronique touche 11.9% des hommes et 19.3% des femmes  entre 15 et 85 ans, soit près d’une femme sur cinq ! (selon une enquête menée par l’INPES).




Souvent due à l’anxiété, au stress ou à la dépression, l’insomnie chronique peut également être causée par des pathologies qui ne se révèlent que lorsque l’on dort comme le syndrome d’apnées du sommeil par exemple.
Nous vous proposons ci-dessous quelques astuces pour vous rendormir en cas d’insomnie, qu’elle soit chronique ou occasionnelle.
  • Levez-vous : lorsque l’on est réveillé depuis 15 bonnes minutes dans notre lit et qu’il est impossible de se rendormir, y rester encore plus longtemps ne servirait pas à grand-chose.
  • Allez prendre l’air (à la fenêtre par exemple) ou faites quelques pas dans votre jardin : chez certaines personnes, le fait de marcher dans un environnement calme aide à mieux dormir. Attention cependant à ne pas réveiller totalement votre corps, vous rendormir deviendrait alors quasi-impossible.
  • Buvez un verre d’eau fraîche.
  • Relaxez-vous : pensez à des choses qui vous plaisent, à ce que vous allez accomplir le lendemain avec vos amis, etc… Ainsi, vous détournerez votre esprit du stress.
  • Vous pouvez également essayer de continuer à lire votre livre de chevet. C’est un excellent moyen de se changer les idées.
En résumé, toute l’astuce réside dans le fait de se détendre. Quelle que soit votre méthode, le but est de se libérer du stress qui empêche de dormir.
 source : vulgaris