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Bac 2015. Comment gérer les derniers jours de révisions ?

 Pour beaucoup de lycéens la pression commence à monter au moment d’aborder la dernière ligne droite. Nous avons demandé à Brigitte Prot, psychopédagogue spécialiste de ces questions, de nous donner ses conseils pour réviser efficacement dans l’emballement final.

Nous sommes à un peu plus de dix jours du bac. Comment être le plus efficace dans cette dernière ligne droite ?

Le mot clé c’est : stratégie. Il ne faut pas s’éparpiller, mais mettre l’accent sur les matières à fort coefficient. Une fois qu’elles sont identifiées, je conseille au candidat de construire un tableau en trois colonnes. La première s’intitule « à apprendre », la deuxième « à réviser » et la troisième « à relire ».
Grâce à cette organisation, il voit concrètement où il en est. C’est la clé de ces dix jours : que le lycéen maitrise le travail qu’il a à faire. Souvent, durant cette période, l'étudiant panique. Il se dit qu’il a des montagnes à gravir, trop de choses à réviser et il a peur de ne plus rien savoir. Le tableau le rassure.
A partir de là, il peut établir un planning. Il y notera le temps nécessaire pour chaque tâche. De cette manière, il se sent en contrôle, pilote dans l’avion et le stress s’apaise.

Quel doit être le rythme d’une journée de révision ?

A partir du moment où le planning est établi, il est nécessaire de bien gérer son temps. Il ne faut jamais passer une journée entière sur une matière. Au maximum : c’est une demi-journée.
De la même manière, on exclut de travailler plus de deux heures sans pause. Il est impératif de prévoir des moments de détente. Le cerveau fonctionne moins bien s'il n'a pas l'information que ça va s'arrêter à un moment précis. Le pire ce serait de se dire « aller je m’y mets » sans se donner de limite horaire.

Si je viens juste de commencer mes révision est-ce que j’ai le temps de rattraper mon retard en dix jours ?

Il n’est jamais trop tard. L’étudiant doit opter pour une stratégie qui lui permette de voir le plus de choses possibles, dans les matières à fort coefficient. Ce n’est pas le moment des regrets. Il doit se donner la chance de tomber sur un sujet qu’il aura révisé.
Je travaille actuellement avec un étudiant en ES. Soyons clair, il a très peu travaillé. Du coup, à partir de son manuel de SES, nous avons sélectionné deux chapitres qui sont des passages obligé au bac. Nous n’en avons pas sélectionné trois, ça aurait été de trop. Il aurait paniqué et se serait dit : « J’aurai jamais le temps ». Alors que deux c’est réalisable. En fait il s’agit de faire du réalisable, que l’élève ne s’éparpille pas. Il faut rationaliser, on se centre sur des choses très précises.

Pour travailler est-ce que je me mets dans ma bulle : je me coupe de ma famille, de mes amis ?

La solitude est l’ennemi numéro un de cette génération.  Et le pire lieu pour réviser c’est la chambre. Auparavant c’était l’inverse... Cette génération existe beaucoup dans le rapport à l’autre. Elle craint la solitude dans le travail personnel. Ce que je leur propose c’est de s’entourer. Réviser à la bibliothèque avec des copains leur donne un cadre. On n’a pas le droit au portable, on ne parle pas. On peut aussi travailler chez les uns ou les autres aussi, mais ensemble. Pour cette génération, on apprend plus vite avec les autres.
Mais attention, il faut réviser avec d’autres élèves qui ont vraiment l’intention de travailler. Et au maximum en binôme ou en trinôme. A partir de quatre ça commence à devenir compliqué pour la concentration.

Comment éviter que la présence de sa famille ne devienne tropétouffante ?

Cela dépend de l’attitude des parents. S’ils parlent du bac à chaque repas, ça va être polluant. Il vaut, donc, mieux que le lycéen briefe ses parents dès le début en leur disant : « Ne me parlez pas du bac, c’est moi qui le ferait si j’en ai besoin. » En gros il faut leur dire : « Attention dans cette dernière ligne droite je n’ai pas besoin qu’on me mette la pression. » A partir du moment où se sont les enfants qui sollicitent leurs parents ça les aide.

Sommeil, alimentation, sport… il y a-t-il des règles à adopter ?

Sur les dix derniers jours il faut se coucher, si possible, à 22h30. Pour aménager au moins 1h30 de sommeil profond. A leur âge, le sommeil le plus réparateur c’est celui d’avant minuit. Ce qui ne sera plus vrai vers 25 ans quand ils seront étudiants. Ils n’auront plus le même cycle biologique. Pour le bac ils auront vraiment besoin d’un capital sommeil important. J’ai vu beaucoup de catastrophes avec des élèves qui sont arrivés fatigués le jour de leur épreuve.
Pour l’alimentation, il faut manger équilibré et à heure fixe. Et surtout éviter les compléments alimentaires. Le cerveau d’un lycéen n’en a absolument pas besoin, au contraire.
Pour le sport, l’idéal c’est la piscine. Mais la boxe ou les arts martiaux sont aussi très intéressants. Il faut trouver une discipline qui permette de se vider, de sortir quelque chose de soi !

Est-ce qu’il y a un moment où il faut dire stop, arrêter les révisions ?

Pour moi l’idéal c’est une journée avant les examens. Parce que ça permet au cerveau de structurer, de bien organiser toutes les informations emmagasinées. Le lendemain, l’épreuve n’en est que plus efficace. Mais pour beaucoup de lycéens ça les stresse. Je conseille alors de prendre, au moins, une demi-journée pour faire autre chose. Au pire, ce qu’ils peuvent faire au dernier moment c’est relire, mais ne surtout pas apprendre quelque chose. Parce que ça encombre les neurones plus qu’autre chose.

Est-ce qu’avec les meilleurs pourcentages d’obtention du bac, la pression sociale et familiale a baissé autour de l’examen ?

Ça aurait pu donner cet effet-là, mais c’est l’inverse qui s’est produit. L’angoisse et la pression ont augmenté. Aujourd’hui, les familles attendent de leurs enfants une mention. Les parents voient bien que c’est ce qui fera la différence à terme. Résultat l’angoisse c’est déplacée.
source :  jactiv.ouest-france.fr

Stress : 20 conseils scientifiquement prouvés pour déstresser instantanément

SANTÉ - Comment se manifeste votre stress? Pour certains, un battement de cœur qui s’accélère ou un léger sentiment de malaise suffisent à leur faire savoir qu’ils commencent à être angoissés ou dépassés. Mais de la même façon qu’une petite vexation de la part de votre chef ou une mauvaise nouvelle familiale peut faire monter vos hormones de stress et augmenter rapidement votre tension artérielle, vous avez le pouvoir de tout remettre à zéro presque instantanément.
Quand nous sommes stressés, les hormones comme le cortisol inondent notre système, produisant une réaction de "survie" pendant laquelle notre rythme cardiaque augmente, notre respiration se fait plus lourde (nécessitant donc plus d’oxygène) et nos vaisseaux sanguins se resserrent.
Alors que durant l’ère préhistorique, l’accroissement de sang dans notre cœur et nos muscles nous aidait à échapper aux prédateurs ou à nous sortir de dangereuses situations, nous ne sommes plus du tout dans le même type de situations aujourd’hui.
Notre corps ne peut pas faire la différence entre un grizzli en train d’approcher, un(e) conjoint(e) énervé(e) ou un embouteillage particulièrement épique, et il déclenche une réaction de stress même quand il n’y a pas de danger immédiat. Au lieu de nous aider à nous échapper, cette réaction peut alors contribuer à des problèmes de santé chroniques comme l’hypertension, des maux de tête, mais aussi un état dépressif et des troubles d’anxiété. Plus encore, le stress peut empirer d’autres soucis de santé, comme l’asthme, le syndrome du côlon irritable ou l’insomnie.
La bonne nouvelle ? Selon le National Center for Complementary and Alternative Medicine des Instituts américains de la santé, de la même manière que nous possédons une "réaction de stress", nous avons une "réaction de relaxation", durant laquelle notre respiration ralentit, diminuant la tension artérielle, et réduisant le besoin d'oxygène.
Comme nous ne pouvons pas vraiment empêcher le stress de nous gagner, autant travailler à en supprimer les effets. C’est dans ce but que nous vous présentons ici 20 façons de contrôler votre stress, fondées sur des preuves scientifiques.
Marchez pendant 10 minutes
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Même si n’importe quelle promenade vous aidera à vider votre tête et à booster les endorphines (qui, du coup, vont réduire les hormones de stress), pensez à aller marcher dans un jardin ou un autre espace vert, lesquels peuvent placer votre corps en état de méditation, grâce à un phénomène dit "d’attention involontaire"durant lequel quelque chose retient votre attention, mais vous permet de réfléchir en même temps.
Respirez profondément

Tout yogi sait que la respiration – connue comme le pranayama ou "la force vitale" - joue un rôle important en nourrissant le corps. Et la recherche médicale confirme. 
"Les exercices de respiration peuvent vous aider à vous relaxer, parce qu’ils procurent à votre corps une sensation proche de celle d'un corps déjà détendu" explique le site médical WebMD.
Les exercices de respiration – ou simplement le fait de faire quelques respirations profondes – peut aider à réduire la tension et soulager le stress, grâce à un supplément d’oxygène. Selon la radio NPR, alors qu’une respiration rapide – une marque de stress – stimule le système nerveux orthosympathique, respirer profondément provoque l’effet inverse : cela stimule la réaction du système nerveux parasympathique, qui nous aide à nous apaiser.
De plus, il a été prouvé par la recherche clinique que les exercices de respiration aident certains systèmes endommagés par le stress : ils peuvent réduire la tension artérielle et même, sont mêmes capables de changer l’expression de certains gènes, selon Herbert Benson, chercheur à Harvard.
La visualisation
Une courte représentation est un moyen facile de se recentrer. Même les Institut nationaux américains de la santé reconnaissent le pouvoir de l’"imagerie mentale" pour susciter une réaction de détente.
Il vous suffit de vous installer confortablement (à votre bureau, dans une salle de conférence vide – n’importe où !) et ensuite de visualiser une scène paisible : des vacances à venir, votre plage favorite. Vous pouvez même vous imaginer réaliser un futur objectif ou, pour reprendre les mots du magazine Women’s Health, "vous visualiser dans un ascenseur, heureuse d’être coincée entre deux beaux acteurs de votre choix".
Mangez un en-cas (en faisant attention !)
Manger parce que vous êtes stressé n’est pas forcément négatif. 
"La connexion entre les intestins et le cerveau est importante – on l’appelle ‘l’axe intestins-cerveau’ - et bien des études intéressantes soutiennent l’idée que les intestins constituent un élément médiateur fondamental de la réaction de stress" a expliqué cette année au Huffington Post, le Dr Drew Ramsey. Ce dernier est professeur clinique de psychiatrie au College of Physicians & Surgeons de l’université Colombia, et auteur de l'ouvrage The Happiness Diet ("Le régime du bonheur"). "Après tout, le stress est un phénomène qui passe par le système immunitaire et le cerveau, et vos intestins sont les plus grands organes de votre système immunitaire."
Choisissez un en-cas qui vous remplisse bien – comme la moitié d’un avocat, une poignée de noix ou noisettes, ou un œuf dur – parce que rien n’est plus stressant pour le cerveau qu’avoir l’impression qu’il manque de nourriture. Mangez loin de votre ordinateur et allez vous asseoir dans un endroit paisible. Concentrez-vous sur la nourriture : sa texture, son goût, la sensation qu’elle vous procure. Et maintenant, votre en-cas est devenu un moment de méditation.

Achetez-vous une plante
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Les plantes d’intérieur ne sont pas simplement de magnifiques purificateurs d’air, elles vous aident aussi à vous détendre. Les chercheurs ont établi que simplement se tenir autour de plantes suffit à déclencher une réaction de relaxation. Selon le magazinePrevention, une étude de l’Université de l’Etat de Washington a ainsi démontré qu’un groupe de personnes stressées qui entraient dans une pièce remplie de plantes voyaient leur tension artérielle baisser de 4 %, tandis qu’un groupe équivalent mais qui n’avait pas vu les plantes ne connaissait une baisse que de 2 %.
Vous avez besoin d’aide pour choisir quel type de plantes acheter ? Voici un guide de plantes d’intérieur pouvant apaiser l’ambiance de votre maison (ou de votre bureau !)

Eloignez-vous de l’ordinateur

Une étude de l’université de Gothenburg , en Suède, a associé un usage continu de l’ordinateur avec le stress, la perte de sommeil, et la dépression chez les femmes. Selon la même étude, faire de l’ordinateur tard le soir a été aussi associé au stress – aussi bien chez les hommes que les femmes. 
Assurez-vous de faire des pauses fréquentes durant votre journée passée devant l’ordinateur – et essayez de vous déconnecter au moins une heure avant le coucher.
Tendez les lèvres
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Selon WebMD, embrasser soulage le stress en aidant votre cerveau à produire des endorphines. Et cela peut avoir un effet sur votre quotidien : lors d’une étude portant sur 2000 couples, Laura Berman, chercheuse à l'université Northwestern de Chicago, a ainsi établi que ceux qui ne s’embrassaient que lorsqu’ils faisaient l’amour avaient huit fois plus de chances de faire état d’un stress ou d’une déprime chronique.
Essayez cette astuce du "yoga Naam"
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D’après Sharon Melnick, auteur du livre Success Under Stress ("Réussir sous le stress"), appliquer une pression sur l’espace entre la seconde et la troisième articulation des doigts (les jointures à la base de l’index et du majeur) peut aider à créer une impression de calme instantané.
"Cela active un nerf qui détend la zone près du cœur, permettant à cette sensation d’agitation que vous ressentez de s’en aller", a déclaré Melnick au site d’information Business Insider.
Raccrochez, puis éteignez votre téléphone
Les portables sont sources de stress, c’est absolument certain. Parler peut même augmenter votre pression artérielle. 

Mettez de la musique

Si la musique classique a un véritable effet apaisant – elle ralentit le rythme cardiaque, baisse la tension artérielle et diminue même les niveaux d’hormones du stress –, n’importe quelle musique que vous aimez remplira votre cerveau de neurohormones de bien-être, comme la dopamine.
Et si la musique peut apaiser l’angoisse au quotidien (montez le son en rentrant chez vous !), la recherche a montré qu’elle est particulièrement bénéfique aux personnes soumises à des événements stressants, comme une opération chirurgicale.
Vous n’avez pas d’écouteurs à portée de main ? Essayez de fredonner ou de jouer votre propre musique. Une étude sur des étudiants infirmiers stressés a ainsi établi que jouer de la musique pour le plaisir soulageait le stress et évitait le burn-out.

Faites-vous plaisir ! Mangez un (un seul !) bonbon
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Manger ou boire quelque chose de sucré a un effet apaisant parce que cela régule la production d'hormones du stress, les glucocorticoïdes (ce qui permet de comprendre pourquoi on se retrouve parfois à fixer le fond d’un paquet de gâteaux vides, quand les choses tournent mal). Bien que ce ne soit pas un prétexte pour vous jeter sur le distributeur automatique du bureau, un carré de chocolat, un petit bonbon, ou une autre douceur de taille raisonnable, peut aider en cas de stress.
Ou bien au contraire, connectez-vous
Certes, les écrans peuvent être source de stress. Mais utilisés de la bonne manière, il n’y a pas de raison pour que vous ne puissiez pas compter sur Internet pour soulager un peu votre stress. Amanda L. Chan du magazine Healthy Living a ainsi rapporté qu’une étude clinique de Cleveland avait démontré que des programmes de gestion de stress en ligne, comme la méditation guidée, diminuaient les niveaux de stress et augmentaient les résultats de bien-être émotionnel dans un groupe de 300 personnes.
Mâchez un chewing-gum
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Selon une étude de 2008, le chewing-gum ne se contente pas de rafraîchir votre haleine – il peut soulager l’angoisse, améliorer la vigilance et réduire le stress lorsque vous êtes très sollicité.
Regardez une vidéo qui fait le buzz
Un bon éclat de rire est une bonne technique de relaxation. « Les rires augmentent le volume d’air riche en oxygène que vous ingérez, stimulent votre cœur, vos poumons, et vos muscles, et augmentent les endorphines qui sont relâchées par le cerveau », explique le site Mayo Clinic. .
De façon contre-intuitive, le rire commence par activer votre réaction de stress puis la désamorce, en créant un effet de « grand huit » qui conduit à une sensation de relaxation.
Mieux encore, même si vous trouvez que la vidéo envoyée par votre oncle Jacques n’est pas si drôle, le simple fait d’avoir anticipé sa drôlerie suffit à booster les endorphines.

Relâchez progressivement vos muscles

Commencez par les orteils et remontez petit à petit : contractez autant que possible les muscles du pied, puis relâchez-les. Remontez en contractant et en relâchant chaque muscle jusqu’à finir avec votre visage. Ca a l’air idiot comme ça, mais cette méthode peut aider à réduire l’angoisse et le stress, et on la recommande souvent aux patients ayant souffert de dépressions ou de troubles de l’anxiété.
Sérieusement, éteignez votre téléphone. 
Ce sont surtout les smartphones qui sont reliés à une augmentation du stress, puisque les gens se sentent de plus en plus obligés de répondre aux messages à tout moment.
Voyez votre meilleur(e) ami(e)


Les amis ne sont pas là que pour s’amuser – ceux qui sont très proches peuvent vraiment réduire votre production de cortisol, selon une étude portant sur des enfants au collège. Nous estimons que c’est la même chose à l’âge adulte. Et les psychologues sont de notre avis.
Mangez une banane (ou une pomme de terre !)
Le potassium aide à réguler la tension artérielle, qui monte en période de stress. Certaines personnes trouvent que manger une banane lorsqu’elles sont stressées les aide à retrouver de l’énergie et à se reprendre. Et la recherche a montré que cela peut protéger votre corps des effets négatifs du stress, par exemple un risque accru d’attaques ou de crises cardiaques. L’American Psychological Association le recommande pour éviter également les dommages physiques du stress.
Essayez la position de l’aigle
Bien des positions de yoga sont connues pour soulager le stress, puisqu’elles ouvrent les épaules, soulagent la tension du cou et éliminent bien des symptômes physiques de stress. 
La position de l’aigle est un très bon exemple de la façon dont un asana (position au yoga) peut cibler la tension du dos et du cou. Apprenez à faire la position ici.

Les travaux manuels

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Des mouvements répétés – comme l’aptitude gestuelle précise utilisée pour le tricot, pour faire des bijoux, ou du point de croix – peuvent apaiser l’angoisse, explique Perri Klass, pédiatre et fervente tricoteuse. Le Dr. Herbert Benson, expert en pleine conscience, approuve : selon lui, tricoter remplit deux critères de la méthode de pleine conscience: "La répétition d’un son, d’un mot, d’une prière ou d’un mouvement, et la mise de côté de pensées parasites pour se focaliser sur la répétition du geste."


source : huffingtonpost

Ce que l'on ne doit pas dire à un enfant

Il y a certaines choses que l'on ne doit jamais dire à un enfant si l'on veut qu'il prenne confiance en lui et dispose de bonnes bases pour communiquer avec les autres. Comment éviter d’employer ces expressions inappropriées, même si cela part toujours d'une bonne intention ? Nos conseils pour ne pas les toucher dans leur estime et leur développement psycho-émotionnel.



Ne pleure pas

Nier l'émotion évidente signifie que vous n'estimez pas sa manière de l'exprimer et créé par la même occasion un conflit interne chez l'enfant, par manque d'acceptation de lui-même. En revanche, de l'empathie et du soutien, aideraient votre enfant à décrire ce qu'il ressent, tout comme la reconnaissance de sa tristesse et de sa peur. Cela lui permettrait de ne pas s'identifier à ces émotions et à mieux réagir par la suite face à ses chagrins et colères.


Ne pas comparer

Il est tout à fait normal de toujours chercher une référence pour évaluer les réussites de nos enfants. Mais chaque enfant a son propre rythme d'apprentissage et le comparer à d'autres ne fait que fragiliser sa confiance en lui, car en vous comportant ainsi vous ne faites que lui dire que vous l'aimez pour ce qu'il accomplit et non pas pour ce qu'il est. Contentez-vous de valoriser ses réussites au moment où il les accomplit.

Ne pas coller d'étiquette

Qu'il s'agisse d'une qualité ou d'un défaut, il n'est pas bon de lui coller une étiquette. D'abord, cela peut générer des attentes de votre part que votre enfant a peur de ne pas combler, ce qui pourrait dénaturaliser sa personnalité. Il peut également perdre confiance en lui et se comporter tel que vous le considérez : "Tu es maladroit", "Tu es un fainéant", etc. Quoi lui dire ? Lui faire remarquer ses qualités de façon ponctuelle et ne pas exagérer ses erreurs.


Ne pas trop le complimenter

Le rassurer à travers les compliments est une bonne tactique, mais le faire à l'excès, pour n'importe quoi, dévalorise ce qui a été réellement accompli dans l'effort. Évitez les mots trop génériques comme "Très bien" ou "Tu es génial" et soyez plus précis quant à ce qui vous satisfait dans sa façon de se comporter. Par exemple, pour valoriser un de ses dessins ou une bonne action, établissez un lien de cause à effet plus évident : "Sur ce dessin, tu as dessiné les nuages de ce matin" ou "Merci d'avoir ramassé et rangé tes jouets, ainsi nous pouvons maintenant aller au parc".


Tu peux mieux faire

"Tu peux mieux faire", "Je n'y crois pas, tu y es arrivé !" ou "Il était temps !" sont des expressions qui indiquent un certain degré de désapprobation, qui d'un point de vue sentimental, est vu comme un rejet. Cela ressemble au "collage d'étiquette", vu précédemment. Ces phrases montrent clairement que vous ne croyez pas complètement en votre enfant et que ses réussites sont quelque chose d'exceptionnel et de rare, ce qui pourrait le frustrer. Vous ne lui montrez en rien votre soutien.


Tu comprendras quand tu seras plus grand

Cette phrase indique en fait que les adultes savent tout et que les petits sont des ignorants. En réalité, elle cache un manque d'effort de la part des parents, pour trouver une réponse appropriée à leur âge et leur entendement. Cela peut freiner leur soif de curiosité et à force de leur répondre par cette phrase, vous pourrez lui couper toute envie de poser des questions par la suite.


Ne me dérange pas

Si vous leur dites souvent "Ne nous dérangez pas", "Je suis occupé" ou "Arrête d'être dans mes pattes", vous leur dites en réalité que vous n'avez pas de temps pour eux, jusqu'à ce qu'ils finissent un jour par ne plus vouloir passer de temps avec vous, cassant ainsi toute communication parents/enfants. Le mieux est de leur demander gentiment ce dont vous avez besoin sans donner cette impression de rejet. Par exemple : "J'aimerais ne plus vous entendre pendant que je fais..." ou "Dès que j'ai terminé avec ça, je suis à vous, les enfants".


Dépêche-toi

Il ne s'agit pas seulement de le leur dire sinon de faire attention à la façon dont vous leur dites, le ton de la voix est très important. La pression ne leur fera pas faire les choses comme vous souhaitez qu'ils les fassent, cela n'a rien de motivant. Au lieu de vous laisser emporter par votre propre pression, mieux vaut leur expliquer calmement et de façon réaliste le temps que vous avez pour mener à bien tous vos projets, et leur faire comprendre qu'il faut aller droit au but sans s'attarder sur des détails, et ce, pour le bien de tous.


Ne pas menacer

La menace n'apporte jamais de bons résultats. Elle a plutôt tendance à engendrer des conséquences négatives, comme décroître son charisme, l'obligeant à vivre dans la crainte. Aussi, si la menace devient réelle un jour ou l'autre, vous n'avez plus aucun pouvoir sur lui. Mieux vaut calmer la situation en retirant l'enfant de l'environnement en question.


Tu vas voir quand ta mère ou ton père va rentrer

Dans ce genre de phrase, on sent que le père et la mère ne traitent pas l'enfant de la même façon, en donnant plus d'autorité à l'un ou à l'autre, dans ce cas-là, à celui qui est absent. L'enfant est victime d'une punition qui n'a pas encore été donnée et d'un autre côté, le parent présent octroie toute l'autorité parentale à son conjoint. Hors, quand celui-ci arrivera, il ne sera pas informé complètement de la situation contrairement à l'autre. Ce dernier devrait en fait agir en conséquence et prendre les décisions sur le moment sous peine de perdre toute son autorité face à ses enfants. En plus, l'enfant ne se souviendra probablement plus de ce qu'il a fait de mal au moment où l'autre parent lui demandera des comptes.


"Je ne t'aime pas"

"Je ne t'aime pas", "Je ne t'aimerai pas", "J'en ai assez de toi" et "Tu ne m'aimes pas" sont des phrases à éviter. La tendresse et l'amour que vous éprouvez pour votre rejeton depuis le premier jour est intact, voire plus grand, et il est inconditionnel et non négociable. Et vice-versa, l'amour que votre enfant vous porte est pur et naturel, ne l'utilisez pas pour lui faire du chantage, vous ne ferez que l'attrister et cela pourra conduire au désamour. On aime ses enfants tels qu'ils sont, et non pas pour ce qu'ils font ou cessent de faire.


Fais un bisou à Tata

Qui voulez-vous contenter ? Un baiser ou une étreinte est un signe d'estime que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à faire s'il n'en a pas envie, puisqu'il serait faux. Ne poussez pas vos enfants à le faire, ils banaliseraient ce geste. Si votre enfant n'en a pas envie, il faut respecter son choix, sinon il pensera que les émotions nous sont dictées par les autres et il perdra tout contrôle des siennes.


source : doctissimo

Anxiété : définition, symptômes, traitements

Anxiété



L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle persiste malgré la disparition de la situation qui l'a provoquée ou lorsque le système d'alerte se met constamment en route alors qu'aucun événement ne le nécessite vraiment. Le traitement de l'anxiété repose sur des techniques de psychothérapie et des médicaments spécifiques.

Quelles formes l'anxiété peut-elle prendre ?

À un degré raisonnable, l'inquiétude et l'anxiété sont des sentiments normaux et utiles. L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle persiste malgré la disparition de la situation qui l'a provoquée ou lorsque le système d'alerte se met constamment en route alors qu'aucun événement ne le nécessite vraiment. On parle alors de troubles anxieux.
L'anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.

Les symptômes de l'anxiété généralisée

L'anxiété généralisée se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne ressent de la peur et de l'angoisse face à la plupart des événements de la vie et craint toujours l'arrivée d'une catastrophe. Même lorsque les choses vont bien, elle se dit que cela ne va pas durer. Elle est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent. Parfois, elle s'isole par peur de ne pas avoir le contrôle de ce qui l'entoure (anxiété sociale).
Les symptômes physiques sont variés et nombreux : troubles du sommeil, douleurs musculaires, palpitations, tremblements, mains moites, vertiges, frissons, maux de tête ou maux de ventre, diarrhée ou constipation, sensation de serrement au niveau de la poitrine, impression d'étouffer, nœud à l'estomac ou à la gorge, spasmophilie, envie constante d'uriner, etc.

Comment évoluent les troubles anxieux ?

Si les troubles anxieux ne sont pas traités, ils peuvent évoluer vers la dépression. L'anxiété non traitée peut aussi entraîner alcoolisme, dépendance aux drogues ou tentatives de suicide. Des complications à long terme sont possibles, entraînant par exemple un risque accru d'hypertension artérielle, de maladies cardiaques, de cancer ou de diabète. De plus, l'anxiété généralisée favorise l'apparition d'autres troubles anxieux, phobie simple ou phobie sociale, troubles paniques, troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Que faire pour dissiper un épisode d'angoisse ?

Des techniques simples de relaxation peuvent être efficaces pour vous calmer. Respirez lentement et profondément pendant quelques minutes. Bloquez votre respiration en comptant jusqu'à trois à la fin de chaque inspiration. Videz complètement vos poumons à chaque expiration. Détendez vos muscles de manière consciente en commençant par le bas du corps et en remontant progressivement jusqu'au visage. Relativisez autant que possible l'événement stressant, en essayant d'en voir les côtés positifs.

Les psychothérapies sont-elles un traitement de l'anxiété généralisée ?

L'anxiété est souvent mal prise en charge, parce que les personnes concernées hésitent à consulter. Elles pensent que leur anxiété exacerbée est un trait de leur personnalité, qu'elles doivent la subir et qu'il n'y a pas de remède. Une psychothérapie devrait être systématiquement entreprise par la personne anxieuse, en association éventuelle avec des médicaments si les symptômes sont trop difficiles à supporter.
Les thérapies cognitives et comportementales ont été les plus étudiées dans le traitement de l'anxiété. Elles ont montré une efficacité durable, à condition que le traitement ait été suffisamment intense et prolongé : au moins une séance par semaine pendant trois à six mois. Soutenu par le thérapeute, le malade anxieux apprend à reconnaître les facteurs déclenchant l'anxiété, et à surveiller ses réactions. Il prend conscience de son interprétation catastrophique des événements. Petit à petit, il mesure mieux le niveau réel de menace liée aux aléas et sa capacité à y faire face.

Les médicaments de l'anxiété généralisée

Les troubles anxieux peuvent être traités par plusieurs types de médicaments : les anxiolytiques, certains antidépresseurs, etc. Les médicaments ne doivent être prescrits que dans les cas où les troubles anxieux deviennent invalidants et entravent la vie quotidienne. Les anxiolytiques sont prescrits pour une durée limitée dans le but de soulager rapidement les symptômes. Le traitement de fond des troubles anxieux repose essentiellement sur les psychothérapies. Après quelques semaines, l'amélioration rapide apportée par les anxiolytiques peut être relayée par les effets des traitements psychothérapeutiques, qui demandent plus de temps pour agir sur les symptômes.

Les autres mesures pour lutter contre l'anxiété

L'activité physique, alliée à un régime alimentaire équilibré et à un rythme de vie régulier, semble particulièrement bien compléter les autres types de traitement. La marche, la course, la natation et le vélo sont ainsi recommandés pour gérer le stress et lutter contre l'anxiété, à raison d'une trentaine de minutes par jour si possible.
L'arrêt de l'alcool et du tabac, ainsi que la diminution de la consommation de café permettent également de faire régresser les symptômes de l'anxiété. Enfin, chacun peut choisir une méthode de relaxation à son goût, parmi toutes celles à sa disposition, telles le yoga, la méditation, les massages ou la sophrologie.

source : sciencesetavenir

Peut-on réellement souffrir de "phobie administrative" ?



Ne payant pas ses impôts, l'ex secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud a déclaré souffrir de "phobie administrative". Faut-il le croire ? Réponse avec le Pr Antoine Pelissolo.


Thomas Thévenoud à son arrivée à l'Elysée le 27 août 2014.
(BERTRAND GUAY/AFP).

AFFAIRE. Neuf jours après avoir été nommé secrétaire d'État au commerce extérieur, Thomas Thévenoud a été congédié du gouvernement pour avoir omis de payer ses impôts. Il n'aurait pas non plus payé son loyer pendant plusieurs années, ses procès-verbaux et ses séances chez le kinésithérapeute.
Pour se justifier de ces impayés, il a déclaré au Canard enchaîné souffrir d'une "phobie administrative". Peut-on le croire ? Est-ce une maladie reconnue par les psychiatres ?
La "phobie administrative" n'est pas une maladie répertoriée
"Non, la "phobie administrative" n'est pas une maladie répertoriée", précise le Pr Antoine Pelissolo, psychiatre de l'hôpital Albert-Chenevier de Créteil et auteur du livre "Les Phobies : faut-il en avoir peur ?" aux Editions Le Cavalier Bleu. "Je suis d'ailleurs convaincu qu'il faut éviter de psychiatriser tous les comportements", ajoute t-il.
Mais le praticien n'exclut pas l'idée que Thomas Thévenoud puisse souffrir d'une autre affection qui, elle, serait reconnue. "Certaines personnes souffrant d'anxiété intense ou de troubles obsessionnels compulsifs  peuvent éprouver beaucoup de mal à remplir certaines obligations administratives en ressentant des angoisses importantes devant les démarches et les formulaires et de fait, ressentir des difficultés à régler leurs factures diverses", explique le psychiatre.

Un conseil : demander l'aide d'un psychiatre

TOC. C'est un fait connu : les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont souvent besoin d'évacuer leur anxiété en accomplissant des rituels ou des actions répétitives, pour empêcher que des phénomènes redoutés ne se produisent. Mais certaines peuvent aussi -et c'est un fait moins connu - repousser indéfiniment une action. "Une forme de procrastination", explique le Pr Antoine Pelissolo, même si, rappelons-le, la procrastination n'est pas un trouble médical.
Quant à savoir combien de personnes seraient atteintes d'anxiété intense ou de TOC les empêchant d'effectuer des démarches administratives ou de payer leurs factures, le psychiatre indique qu'il n'existe "aucune statistique sur ces phénomènes, qui sont vraiment rares. Il est d'ailleurs possible de se faire aider par un psychiatre pour surmonter ces troubles, grâce à des traitements médicamenteux ou des thérapies comportementales", ajoute t-il.
Si Thomas Thévenoux souffre réellement de ce type d'affections, il ferait mieux de suivre ce conseil.
source : sciencesetavenir

Quand faut-il emmener son enfant chez le psy ?

Votre enfant montre des signes de mal-être ? Beaucoup de parents ne savent pas toujours s’ils doivent consulter un psychologue. Un spécialiste vous conseille et des parents témoignent.



Les psys eux-mêmes le disent : les parents sont de plus en plus nombreux à les solliciter pour leurs enfants.

Aller chez le psy n'est plus un problème

« Les mentalités ont changé, confirme le Dr Patrice Huerre. Aujourd’hui, ils n'hésitent pas à faire cette démarche, et en parlent sans complexe comme s’il s’agissait d’une consultation chez l’ophtalmologue ! »
Conséquence de cette augmentation de la demande : un allongement des délais d’attente pour décrocher un rendez-vous : « Il faut compter en moyenne de trois à six mois pour un pédopsychiatre. »

Les parents ont besoin d’être rassurés

Ce qui motive leur décision ? Parfois, ce sont les enseignants ou les proches qui le leur suggèrent, mais pour la plupart, c’est un choix personnel : « A la différence des générations précédentes, pour qui les “ratages” faisaient partie de la vie d’un enfant, beaucoup de parents aujourd’hui estiment qu’en les lui évitant, ils lui donnent plus de chances pour l’avenir. »
De la même façon qu’ils sont prêts à se ruiner en cours particuliers s’il n’est pas bon en maths, ils n’hésitent pas à recourir au psy si son comportement pose problème. « Cela part d’une bonne intention, mais dénote aussi leur propre anxiété vis-à-vis de l’avenir. Ils utilisent le “prétexte” de son symptôme pour venir se rassurer. »
En revanche, le Dr Huerre ne pense pas qu’ils cherchent à se dessaisir de leur rôle. Simplement, il note que beaucoup n’ont pas assez confiance dans leurs compétences parentales : « Même s’ils connaissent les réponses, ils ont besoin de la validation d’un professionnel pour les mettre en œuvre. »

Des situations souvent liées à l'éducation

Beaucoup de situations où l’on recourt à un psy relèvent en réalité de l’éducation. Lorsqu’ils sont inquiets, les parents oublient que la première chose à faire est d’en parler à leur enfant et d’écouter ce qu’il a à dire.
C’est seulement si les parents perdent pied, qu’ils n’ont plus l’énergie ou les mots que l’intervention d’un psy semble justifiée : « Même si le problème n’est a priori pas dramatique, le fait qu’ils se sentent désarmés mérite une consultation », signale le Dr Huerre.

Un changement brutal chez l'enfant

Pas d’hésitation non plus si l’enfant est en souffrance, par exemple à la suite du divorce de ses parents. Le psychothérapeute peut l'accompagner pour surmonter sa douleur.
Autre situation qui doit alerter les parents, un changement brutal chez l'enfant. Il ne parle plus, ne mange plus, ses résultats scolaires chutent. Les spécialistes sont formels, si vous ne comprenez pas ce changement de comportement, il est fortement conseillé d'emmener votre enfant chez le psychologue.

Des parents témoignent

Agathe, maman de Marin, 6 ans. Tout était compliqué avec Marin : se laver, manger, respecter les horaires… Il n’acceptait aucune aucune règle. Il était tout le temps en demande, et nous, au bord de l’épuisement. Quand il s’est mis en plus, à manifester de la jalousie vis-à-vis de son frère aîné, j’ai compris qu’il fallait nous faire aider par un psychologue. Il n’y a eu que cinq séances, mais quels progrès depuis !
Odrey, maman de Lila, 6 ans. Je voyais bien que le système de garde alternée ne convenait pas à ma fille. Elle était agressive, surtout envers elle-même, me disait qu’elle voulait être tout le temps avec moi. Je me demandais si ce n’était pas du chantage affectif. Indécise, j’ai consulté un pédopsychiatre, d’abord seule, puis avec Lila. Il m’a rassurée sur ma décision de changer d’organisation. Elle va beaucoup mieux.
Laurence, maman de Paul, 17 ans. Paul a toujours été un enfant soucieux, perfectionniste. Que ce soit en sport ou à l’école, il voulait être brillant en tout. Mais en première S, tout a basculé. Désespéré par ses notes alors qu’il bossait comme un fou, il a totalement perdu confiance en lui. Il ne voulait plus aller au lycée, plus manger. Impossible de le rassurer. Au bout d’un mois et demi, je l’ai emmené chez un pédopsychiatre. Une décision salutaire !

La consultation chez un psy est-elle remboursée ?

Oui, s’il s’agit d’un pédopsychiatre (médecin). L’Assurance-maladie rembourse 30,59 € la consultation s’il exerce en secteur 1 ; 25,90 € s’il est en secteur 2. Le complément peut être partiellement pris en charge par la mutuelle. Seul un médecin peut prescrire un traitement médical.
Non, s’il s’agit d’un psychologue installé en libéral. Les séances sont néanmoins prises en charge s’il pratique au sein d’une structure associative du type CMP (centre médico-psychologique), CMPP (centre médico-psycho-pédagogique) ou encore CAPP (centre d’adaptation psychopédagogique).

source : santemagazine

Les signes qui prouvent que votre partenaire est jaloux(se)

Héritage de notre culture latine ou réflexe naturel, lorsqu'on est en couple, nous avons parfois le sentiment de posséder l’autre. Cette idée de possession influe sur presque toutes les relations et a une grande part de responsabilité dans la peur de perdre l'autre. La frontière entre ce qui est normal et ce qui est potentiellement blessant est très floue. Apprenez à reconnaître les signes qui prouvent que votre partenaire est trop jaloux(se) et trop possessif(ve).
Il ou elle veut toujours savoir où vous êtes et avec qui
Si vous n'êtes pas avec lui/elle, votre partenaire a toujours besoin de connaître vos moindres faits et gestes. Il ou elle vous demande où vous allez exactement, à quelle heure, pour quoi faire... et surtout avec qui ! Il ou elle peut aussi vous demander plusieurs fois la même chose feignant de ne plus se rappeler alors qu'il veut juste vérifier si vous donnez toujours la même réponse à chaque fois qu'il vous pose une question. Et bien sûr, si vous avez rendez-vous avec une personne qu'il considère comme une menace, il fait la tête.

Il ou elle veut intervenir dans toutes vos décisions
Toutes les décisions que vous prenez dans la vie doivent passer par sa supervision. Si vous décidez de changer de travail, d'études, d'appartement... Si vous avez envie de vous inscrire dans une salle de sport ou à un cours de peinture. Il ou elle doit toujours donner son avis, en espérant que votre décision finale ait été influencée par son opinion sur la chose en question. Si vous n'en tenez pas compte, il ou elle s'énerve et critique votre décision.

Il ou elle vous appelle souvent
Voire trop souvent et pour n'importe quelle excuse. Au premier abord, vous pensez qu'il ou elle veut seulement parler avec vous, mais en réalité c'est une forme de contrôle. En plus, à chaque fois qu'il ou elle vous appelle, il vous demande ce que vous faites et avec qui. Le nombre d'appels explose si vous n'êtes pas à la maison ou au travail, c'est-à-dire quand il ou elle n'arrive pas à savoir où vous êtes. C'est un signe aussi, s'il vous appelle à la maison au lieu d'appeler sur votre portable, sans que cela ait un rapport avec une histoire de tarifs avantageux sur une ligne fixe.

Il ou elle n'aime pas que vous fassiez des choses en son absence
Il ou elle veut toujours que vous soyez ensemble et ne voit pas d'un bon œil le fait que vous ayez des activités avec vos amis et en son absence. Il ou elle considère comme une trahison, que vous vous amusiez sans lui et il trouve anormal de sortir entre amis, sans son conjoint. Il critique les couples qui le font et se méfie des intentions des personnes qui s'amusent avec sa partenaire, sans qu'il soit là pour surveiller.

Il ou elle n'approuve pas les nouvelles choses
Les nouveautés ne l'amusent pas du tout, il ou elle préfère que vous meniez tous les deux une vie sans trop de rebondissements. Alors face à une proposition de nouvelles activités, il ou elle fait la grimace, surtout si vous envisagez de les faire seul(e). En fait, un nouvel environnement implique de nouvelles connaissances, soit une menace 

Il ou elle joue avec le chantage émotionnel
Si vous prévoyez des plans sans lui/elle, votre partenaire vous répondra certainement qu'il ou elle se sent seul(e), triste, qu'il est soudainement tombé malade ou qu'il est en colère pour une quelconque raison. Il ou elle utilise le chantage émotionnel pour vous garder toujours à ses côtés et que vous vous sentiez coupable si vous vous éloignez. Si vous ignorez son chantage, il reviendra encore plus fort, vous assurant que sa souffrance est arrivée à son point culminant (il ou elle a dû se rendre aux urgences, n'a pas dormi de la nuit, n'a plus d'appétit).potentielle pour lui/elle.

Trop de questions
Il ou elle vous demande des détails sur vos amis, se souvenant de choses dont vous ne vous rappelez pas. Il ou elle vous demande également des comptes sur votre journée et votre passé ! La question qu'il ou elle vous a posé aujourd'hui, il vous la reposera dans quelques jours. Votre conjoint cherche à savoir si vous avez menti et si vous répondez correctement. Un véritable interrogatoire...

Il ou elle contrôle votre façon de vous habiller
Il ou elle n'aime pas que vous portiez tel ou tel vêtement, surtout si ce vêtement laisse entrevoir des parties de votre anatomie : jupes, chemisiers cintrés, dentelle, robes courtes, etc. Il ne va pas vous dire directement qu'il ne veut pas que vous la portiez, par peur qu'on vous regarde. Au contraire, il trouvera une excuse en disant par exemple que cela ne vous va pas, que ce genre de vêtement est vulgaire ou que la couleur ne vous met pas à votre avantage.

Il ou elle ne respecte pas votre vie privée
Il ou elle veut connaître les mots de passe de votre boîte mail, il consulte vos messages sur votre portable sans rien vous demander et visite votre profil sur les réseaux sociaux très régulièrement. Si vous êtes au téléphone, il se rapproche pour entendre la conversation. Si vous refusez qu'il s'immisce autant dans votre vie privée, il pensera que vous êtes en train de le trahir et que vous lui cachez quelque chose.

Vos amis ont remarqué sa jalousie
Quand vous parlez de votre conjoint à vos amis, ils font la grimace et même certains vous ont fait savoir qu'ils avaient remarqué la jalousie maladive de votre petit(e) ami(e). Au début, vous vous dites qu'ils ont tort, qu'ils se trompent et qu'ils n'ont pas à juger votre relation. Mais réfléchissez-y vraiment s'ils vous l'ont dit à plusieurs reprises. Vous vous voilez sans doute la face.

Son monde tourne autour de vous
Il est certain qu'il ou elle n'approuve pas que vous fassiez des choses sans elle/lui mais c'est parce que lui non plus ne le fait pas. Tout son temps libre, il ou elle veut le passer avec vous et vous cherche constamment. Il a mis de côté ses amis et ses activités solo se réduisent. Il essaie de développer la même dépendance chez vous.

Vous ne devez pas complimenter les autres
Si vous parlez de quelqu'un d'autre en bien ou que vous êtes admiratif(ve), il ou elle vous répond en critiquant la personne en question. Que vous focalisiez votre attention sur une autre personne, quelle qu'elle soit, ne lui plaira jamais. Il ou elle en vient même à critiquer vos amis en les connaissant à peine, en particulier les personnes que vous admirez.

Il ou elle vous assure faire tout ça par amour
Si vous lui reprochez un des comportements cités dans cette liste, il ou elle ne reconnaitra jamais qu'il est excessif ou jaloux. Il vous dira toujours qu'il le fait par amour, pour vous protéger et prendre soin de vous ou bien qu'il a peur de vous perdre car il vous aime trop. En retour, il ou elle attendra de vous une réponse similaire pour se sentir aimé à son tour.

source : doctissimo