A 92 ans, cette chilienne portait depuis au moins 50 ans un fœtus momifié de 2 kg.

Enceinte depuis un demi-siècle. Des examens de routine après une chute ont révélé qu'une grand-mère chilienne de 92 ans portait un foetus momifié pesant près de deux kilos depuis au moins cinquante ans, ont révélé vendredi des sources médicales.
«C'est une découverte fortuite qui n'avait aucun lien avec les causes de l'examen de la patiente», a déclaré vendredi sur Radio Bio Bio un responsable d'un hôpital de la ville portuaire de San Antonio, à l'ouest de Santiago.

Elle ignorait être enceinte


La nonagénaire avait été transportée d'urgence à l'hôpital par sa famille après avoir subi une chute. C'est lors d'une radiographie des hanches que le foetus, qui avait un développement d'environ sept mois et pesait deux kilos a été découvert.
Pour des raisons non précisées, le foetus s'est momifié sans causer de gêne particulière, la femme ignorant à l'époque qu'elle était enceinte. Elle a pu regagner son domicile quelques heures après son hospitalisation, sans qu'on ne l'opère.
source : 20minutes

L'anémie : de l'origine au traitement !


Selon l’Organisation mondiale de la santé, près du quart de la population mondiale souffre d’anémie. Si sa principale origine est une carence alimentaire en fer, il existe d’autres causes potentielles.

L’anémie résulte soit d’une perte, soit d’une production insuffisante d’hémoglobine. BURGER / Phanie / AFP

Qu'est-ce que c'est ?

L’anémie est une diminution du taux d’hémoglobine, cette protéine des globules rouges du sang qui a pour rôle de transporter l’oxygène vers les organes et tissus qui en ont besoin. On parle d’anémie lorsque le taux d’hémoglobine descend en dessous de certaines valeur :
  • 140 grammes par litre de sang (g/l) pour un nouveau-né,
  • 130 g/l pour un homme adulte,
  • 120 g/l pour une femme adulte,
  • 105 g/l pour une femme enceinte.

D'où vient l'anémie ?

L’anémie résulte soit d’une perte, soit d’une production insuffisante d’hémoglobine. Dans le premier cas, ce peut être à cause de saignements aigus (blessure, règles abondantes…) ou d’une maladie génétique, comme la drépanocytose*. Dans le second cas, les causes potentielles sont :
  • un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse, qui est le centre de production des globules rouges et de l’hémoglobine, dû à un produit toxique ou une maladie (cancer, hypothyroïdie, cirrhose du foie…) ;
  • un manque de fer, de vitamines B12 ou B9 qui sont les éléments servant à produire l’hémoglobine ;
  • une maladie inflammatoire.
* La drépanocytose est une maladie héréditaire caractérisée par une malformation de l’hémoglobine. Elle touche essentiellement les personnesd'origine africaine subsaharienne, des Antilles et de la Guyane.

Quels sont les symptômes ?

Si l’anémie est importante, les symptômes sont :
  • une pâleur de la peau et des muqueuses,
  • un essoufflement inhabituel,
  • une fatigue persistante,
  • des palpitations,
  • des étourdissements,
  • des maux de tête.

Comment diagnostiquer une anémie ?

Il faut effectuer une prise de sang dans un laboratoire d’analyses. La numération et formule sanguine (NFS) permet d’établir précisément le taux d’hémoglobine. Une fois l’anémie diagnostiquée, le médecin enquêtera, entre autres, sur vos habitudes alimentaires, vos origines, d’éventuels traitements thérapeutiques en cours. Potentiellement, des analyses sanguines supplémentaires pourront aider à déterminer la cause exacte de l’anémie.

Comment l’éviter ?

Les mesures préventives concernent essentiellement les anémies découlant d’une carence alimentaire. Il faut veiller à absorber suffisamment de fer (viande rouge, poisson, volaille…), de vitamine B12 (abats, poissons et crustacés, œufs…) et B9 (abats, légumineuses, diverses graines…) (voir tableau ci-dessous). A noter qu’une alimentation végétarienne ou végétalienne peut entraîner des carences qu’il faut alors compenser.

Quel est le traitement ?

Le traitement varie en fonction de la cause de l’anémie. En cas de manque de fer, de vitamines B12 ou B9, le médecin peut prescrire des supplémentations sous forme de comprimés, voire d’injections intramusculaires. S’il s’agit d’un défaut de production de la mœlle osseuse, de l’EPO (facteur de croissance qui permet l’augmentation du nombre de globules rouges dans le sang) peut être prescrit. Dans les anémies les plus sévères chez les personnes atteintes de drépanocytose, on peut avoir recours à la transfusion sanguine. Enfin, pour une anémie résultante d’une autre maladie, les symptômes de la première disparaissent généralement avec le traitement de la seconde.

L'anémie pendant la grossesse. Une anémie peut résulter d’une carence en vitamine B9, aussi appelée folate ou acide folique. Ce risque est plus élevé chez la femme enceinte puisque ses besoins en folates augmentent de 30% afin de satisfaire au bon développement du système nerveux de l’embryon. Il est donc recommandé aux femmes désirant un enfant ou enceinte de se faire prescrire des suppléments médicamenteux de vitamine B9. Le fer, dont le manque conduit également à l’anémie, est également à surveiller. En revanche, pour cet oligo-élément, seul le médecin peut évaluer la nécessité de prescrire des suppléments médicamenteux car une surdose peut être néfaste.
A lire, « Le guide nutrition pendant et après la grossesse » de l’INPES peut être téléchargé.

Quelles sont les conséquences ?

Si l’anémie est diagnostiquée et traitée rapidement, aucune conséquence n’est à craindre. En revanche, si elle n’est pas révélée, cela peut aggraver la situation d’un cardiaque ou celle d’un malade atteint d’une insuffisance respiratoire.


Des liens utiles pour s’informer


Rédaction : Pascal Nguyên
Sources : Société française d’hématologie, Assurance maladie

Pourquoi nous ne mordons pas notre langue quand nous mangeons ?

Des chercheurs sont parvenus à identifier, chez la souris, les neurones qui travaillent ensemble pour contrôler les mouvements de la mâchoire quand nous mangeons.

La mastication est une activité que l'on peut contrôler consciemment. GARO / Phanie / AFP


Manger, comme respirer et dormir, semble être une fonction biologique assez basique. Pourtant, la mastication nécessite une interaction complexe entre la langue et la mâchoire : la langue doit positionner les aliments entre les dents et se déplacer chaque fois que la mâchoire se serre pour les broyer. Et si l'acte n'est pas coordonné avec précision, la mâchoire finit par mordre la langue au lieu de la nourriture.
QUESTION. Une question se pose alors : qu'est-ce qui nous empêche -presque systématiquement- de mordre notre langue quand nous mangeons ?Dans leurs travaux publiés dans eLife, et relayés par Sciencedes chercheurs de l'Université Duke aux Etats-Unis sont parvenus à répondre à cette question.
La mastication est une activité que vous pouvez contrôler consciemment - Edward Stanek, co-auteur de l'étude
"La mastication est une activité que vous pouvez contrôler consciemment, mais si vous arrêtez d'y faire attention, un réseau de neurones interconnectés dans le cerveau le fait pour vous, explique Edward Stanek, co-auteur de l'étude. Avec mon équipe, nous avons essayé de comprendre comment ce mécanisme fonctionne, et la première étape a été de déterminer où sont localisés précisément les neurones en jeu."
NEURONES. En effet, on sait déjà que les mouvements des muscles de la mâchoire et de la langue sont régis par une catégorie de neurones appelés "motoneurones" et que ceux-ci sont à leur tour contrôlés par un autre ensemble de neurones, les neurones prémoteurs (désignant les neurones du cortex prémoteur). Mais on ignore précisément quels neurones prémoteurs sont reliés à quels motoneurones.
Les chercheurs ont alors cartographié, chez la souris, les circuits neuronaux sous-jacents qui maintiennent le repas relativement indolore. Ils ont réussi à obtenir une image plus nette du centre de la mastication que celles établies précédemment par d'autres équipes de recherches.

Les neurones prémoteurs et motoneurones travaillent ensemble

 VIRUS. Les chercheurs ont utilisé une forme particulière de virus de la rage pour retracer les origines de mouvements de mastication. Mais pourquoi ce virus ? Parce qu'il passe naturellement d'un neurone à l'autre jusqu'à infecter l'ensemble du cerveau de sa victime. Il est génétiquement modifié pour effectuer un circuit précis : passer des muscles aux motoneurones, pour revenir ensuite aux neurones prémoteurs. Il contient aussi un marqueur fluorescent vert ou rouge, permettant aux chercheurs de retracer son parcours.
Les scientifiques ont injecté plusieurs virus marqués par fluorescence dans deux muscles : le muscle génioglosse, présent dans la langue, et le muscle masséter, servant à la mastication et situé dans la joue. Il ont ainsi découvert qu'un groupe de neurones prémoteurs se connecte simultanément à des motoneurones qui régulent l'ouverture de la mâchoire et qui déclenchent la protrusion de la langue. De même, ils ont observé un autre groupe qui se connecte à deux motoneurones servant à réguler la fermeture de la mâchoire et responsables de la rétraction de la langue.

Dans cette coupe de cerveau de souris, les neurones prémoteurs du muscle génioglosse sont colorés en vert, ceux du musclé masséter en rouge. Crédits : Fan Wang Lab, Duke University  
"L'utilisation de neurones prémoteurs afin de contrôler plusieurs muscles peut être une caractéristique générale du système moteur", explique Edward Stanek.
Il insiste sur le fait que le chemin reste long avant de cartographier l'ensemble du mécanisme. "Le travail de mon équipe constitue seulement une petite étape dans la compréhension du contrôle des mouvements oro-faciaux, précise t-il. Nous n'avons pour l'instant examiné que deux muscles et il en reste au moins dix autres servant à la mastication, mais aussi à boire et à parler. Il reste donc beaucoup de travail pour obtenir une image complète du mécanisme", conclut Edward Stanek.
source : sciencesetavenir

Régime : Voila les 10 arnaques les plus répandues sur internet !

Pilule brûle-graisse, patch amincissant, appareils d'électrostimulation... En matière de régime, les arnaques sont nombreuses sur la toile. Pourquoi certains produits ou méthodes sont à fuir ? Quels signes doivent vous alerter ? Trois experts décortiquent 10 exemples d'arnaques minceur pour vous aider à y voir plus clair.

Régime avec compléments alimentaires
La publicité : Sur internet ou en boutique, on vous propose des régimes basés certes sur un rééquilibrage alimentaire- parfois avec l'aide d'une diététicienne- mais surtout sur la prise de compléments alimentaires. Et vous achetez vite pour plusieurs dizaines d'euros par semaine de produits.

Régime avec compléments alimentaires

L’arnaque : " Les compléments alimentaires, cela ne fait pas maigrir, seul votre porte-feuille fond" dénonce le Dr Brigitte Danchin, nutritionniste à Paris. "Bien sûr, l'effet coaching est important et l’effet placebo également : au début, on perd du poids" explique-t-elle. Mais, au final, vous payez très cher les quelques kilos perdus. Faites-vous plutôt suivre par une diététicienne à l'hôpital ou en cabinet de ville ou par un médecin nutritionniste.

Ce qui doit vous alerter : Les méthodes de régime basées sur la vente de compléments alimentaires, encore plus si c'est une entreprise qui vous propose de devenir distributeur des produits (ce conseil est d'ailleurs valable pour tous les produits minceur). On est là dans le marketing pur.

Vêtements minceur

Vêtements minceur
La publicité : Des culottes, shorty, leggings, imbibés d'agents qui stimulent la combustion des graisses.

L’arnaque : Ces cosméto-textiles ne permettent pas de perdre du poids, mais juste d'améliorer l'aspect de la peau de façon transitoire. Votre silhouette ne changera pas sans effort… malheureusement !

Ce qui doit vous alerter : "Laissez tomber tous les vêtements minceur qui n'ont pas comme ingrédient principal la caféine" conseille le Dr Danchin. Seuls des vêtements avec une bonne concentration en caféine - cela doit être le premier composant indiqué- peuvent avoir un léger effet cosmétique.

Patch minceur

Patch minceur
La publicité : Ces patchs à base de plantes  réduiraient votre envie de grignoter ou draineraient les graisses stockées.

L’arnaque : "Le truc qui fait fondre les graisses n'existe pas" assène le Dr Danchin. "Localement, c'est encore plus improbable" ajoute-t-elle. Ces patches, tout comme les crèmes minceur, peuvent juste améliorer l'aspect peau d'orange, mais dès que l'application cesse, l'effet aussi. "Quant à la perte de centimètres, on peut effectivement perdre 2 cm car la peau est moins imbibée d'eau, c'est tout" précise la nutritionniste.

Ce qui doit vous alerter : Tout particulièrement : les publicités pour des patch minceur avec des photos avant/après qui montre une silhouette très affinée et plus encore celles qui vantent un effet minceur en moins d'une heure (comme le Wrap it works).Si vous voulez vraiment tester les patches minceur, achetez des patches avec une forte concentration de caféine. 
"Là-encore, seuls ceux-là peuvent avoir un petit effet sur le grain de peau" informe le Dr Danchin. Le reste, oubliez !

Régimes dits personnalisés

Régimes dits personnalisés

La publicité : On maigrit en suivant une méthode adaptée à son  groupe sanguin ou à son morphotype...

L'arnaque : "L'idée est tout sauf scientifique" assurent de concert le Dr Danchin et le Pr Lecerf. Il n'y aucune preuve!

Ce qui doit vous alerter : Ces méthodes de régime personnalisées sont souvent prétexte à vente de compléments alimentaires. Cela doit vous alerter ! En outre, il y a très rarement un nutritionniste derrière la méthode. Par exemple, le régime des groupes sanguins a par exemple été inventé par un naturopathe.

Régime express

Régime express
La publicité : La perte de 5 à 7 kilos en une semaine, avec un régime de type soupe au chou.

L’arnaque : "Si on ne mange rien ou très peu, on maigrit, pas besoin d'acheter des produits pour cela" explique le Dr Danchin. Qui plus est, les kilos perdus de cette façon seront vite repris. "Ces régimes sont dangereux en outre, surtout pour les personnes fragiles" ajoute la nutritionniste.

Ce qui doit vous alerter : Fuyez tous les régimes qui "vendent" une perte de poids de plus de 2 kilos par semaine. "Si on perd déjà un kilo par semaine, c'est beaucoup" explique le Dr Danchin.

Compléments alimentaires minceur miracles

Compléments alimentaires minceur miracles
La publicité : un complément alimentaire qui réduit l'appétit, stimule le métabolisme, brûle les calories... Avec à la clé une perte de poids record. On trouve des dizaines de produits, mais les baies d'Açaï, le thé vert, le café vert, le Guarana sont parmi les plus populaires (seuls ou en association)

L'arnaque : "Il n'y a aucun produit miracle pour perdre du poids" rappelle le Dr Danchin. "Ce n'est pas parce que des études in vitro ou sur l 'animal ont montré un effet sur le poids que cela marche sur l'homme" ajouter le Pr Lecerf. En outre, en plus d'être inefficaces, ces produits peuvent être dangereux surtout si vous les achetez sur internet. 
"Ils peuvent être falsifiés, contenir de l'ephédrine ou de la caféine, substances non autorisées en France" indique le Pr Lecerf. Leur seul avantage ? Ils ont un effet placebo accordent nos deux spécialistes. Ainsi, prendre n'importe quel produit sensé vous faire maigrir conditionne notre cerveau...

Ce qui doit vous alerter : Et si vous tenez absolument à acheter un complément minceur -pour vous motiver par exemple lors d'un régime -, ne payez pas trop cher l'effet placebo  et achetez des produits estampillés norme ISO 22 000 (qui garantit la sécurité sanitaire des compléments alimentaires qui ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché comme les médicaments).

Pilule brûle-graisse

Pilule brûle-graisse
La publicité : Un comprimé par jour à base d'un aliment ou composé sensé brûler les graisses (cétone de framboise, mangue africaine, extrait de piment...) pour diminuer rapidement la graisse, en particulier celle au niveau des fesses, du ventre, des cuisses... La plupart du temps, les publicités pour ces produits indiquent des pertes de poids record, jusqu'à 10 kg le premier mois.

L’arnaque : Le produit qui brûle la graisse n'existe pas, on le rappelle. " La seule solution est de faire du muscle pour éviter que la graisse ne revienne" explique le Dr Danchin. Et pour cela, pas le choix, il faut s’activer !

Ce qui doit vous alerter : Tout produit vantant une perte de graisse (qui plus est record) sans changement des habitudes alimentaires est forcément une arnaque. "De manière générale, il faut se méfier des produits qui annoncent un chiffre pour la perte de poids, du type "perdez 5 kilos en une semaine" ; que ce soit pour les produits proposés dans le cadre d’un régime ou dans le cadre d’une méthode globale de nutrition, il est interdit d’alléguer le rythme et l’importance de la perte de poids" précise Marie Taillard, chargée de communication à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).  Autre conseil de la DGCCRF : un coût très important doit alerter le consommateur.

Appareil d'électrostimulation

Appareil d'électrostimulation
La publicité : Des électrodes qui envoient des impulsions électriques pour remodeler  le corps, notamment les cuisses, le ventre. On nous dit aussi que les appareils d'électrostimulation permettent d'effacer l'effet peau d'orange car cela irrigue les tissus.

L’arnaque : "Les appareils d'électrostimulation ne peuvent absolument pas faire mincir" prévient le Dr Danchin.

Ce qui doit vous alerter : des photos avant/après de silhouette transformée sont un signe typique d'arnaque minceur. "En outre, toute méthode qui vous promet de mincir sans effort est forcément une arnaque" précise le Dr Danchin.

Sites de "coaching" sur internet

Sites de
La publicité : Des dizaines de sites qui ont dans leur URL les mots "minceur", "coaching" et  qui promettent une perte de poids.

L’arnaque : Des personnes sans aucun diplôme scientifique s'autoproclament coach en nutrition. Le Pr Lecerf vous conseille de considérer comme suspects: les sites de régime en ligne qui assurent des résultats spectaculaires et/ou ne proposent  pas de changements durables des habitudes et/ou annoncent des tarifs prohibitifs ou au contraire extrêmement bas.

Ce qui doit vous alerter : Avant de se lancer, il faut vérifier plusieurs choses : "s’il y a un contact, si on peut résilier l’abonnement et dans quelles conditions mais aussi si les tarifs des prestations sont clairement indiqués" informe Marie Taillard.

Regardez aussi qui est derrière le site (s'agit-il d’'un médecin ? Où exerce-t-il ?) et si c’est une société, si elle est enregistrée au registre du commerce. "En matière de régime, mieux vaut avoir affaire à un professionnel connu, qui a pignon sur rue" conseille le Pr Lecerf. Le mieux est encore de demander à un professionnel de santé son avis pour s'inscrire sur un site sérieux"

Bracelets minceur
Bracelets minceur
La publicité : Des bracelets qui aident à contrôler l'appétit, grâce à la stimulation de points d'acupuncture (électroacupuncture).

L’arnaque : "Je ne vois pas comment des bracelets pourraient stimuler des points d'acupuncture" prévient le Dr Danchin…

Ce qui doit vous alerter : "En règle générale, il faut se méfier de tout ce qui part d'un vrai concept scientifique et qui dérive sur n'importe quoi" informe la nutritionniste. Là, en l'occurrence, la stimulation de points par un acupuncteur peut effectivement entraîner une réduction de la consommation de sucre mais pas le port d'un bracelet au poignet !

source : doctissimo

10 trucs pour manger moins de façon intelligente !

Quand on fait attention à sa ligne, la tentation peut être grande de se priver ou de prendre des pilules coupe-faim histoire de calmer une petite fringale. Il existe pourtant des astuces simples pour manger moins sans se frustrer ni s’affamer.
Nos kilos superflus sont souvent le résultat de mauvais comportements alimentaires dont le changement peut demander un peu de temps. Mais une fois que le cerveau aura enregistré ces nouveaux signaux, il nous aidera à ne pas reprendre de kilos ! 

Manger dans de petites assiettes
Manger dans de petites assiettes
Des études, menées notamment par la Cornell University, ont montré qu’on a tendance à manger plus quand la nourriture est servie dans un plat plus grand (entre 25 et 50 % de plus). Brian Wansink auteur d’études et du livre Conditionnés pour trop manger explique que pour perdre du poids et moins manger sans s’en rendre compte, il faut manger dans de petites assiettes. Passer d’une grande assiette à une assiette de 25 cm de diamètre pourrait permettre de manger 20 % de moins. Un mouvement né de ces différentes études a été lancé pour inciter les consommateurs à être vigilants : le Small Plate Movement. 

Ne pas sauter le goûter
Le goûter n’est pas réservé qu’aux enfants. Pour éviter de se ruer sur la nourriture au dîner, on ne fait pas l’impasse sur le goûter qui permet de stabiliser le taux de glucose dans le sang. Selon le Dr Scott Isaacs, auteur de Comment arrêter de manger trop !, le goûter idéal doit contenir au moins "10 g de protéines. On privilégie également les en-cas riches en fibres qui « gonflent dans l’estomac » et rassasient jusqu’au dîner".

Eteindre la télé
On ne mange pas devant la télé, l’ordi ni même son journal. Pour recevoir tous les signaux de satiété, le cerveau doit être concentré sur ce qu’il y a dans l’assiette et la distraction augmente notre apport alimentaire et calorique. Et ce n’est pas tout, non seulement on mangerait plus pendant le repas si l’on regarde la télé, mais selon une étude britannique, cette habitude augmenterait également la consommation de snacks dans la journée. On évite donc de se distraire en mangeant. 

Manger lentement
Les professionnels de la nutrition sont unanimes : manger lentement, en se concentrant sur ce que l’on mange est important pour la régulation de l’appétit. Le cerveau reçoit les signaux de satiété 20 minutes après le début du repas. "Plus vous mangez vite, plus l’impact négatif sur les hormones digestives est grand", met en garde le Dr Scott. Pour manger moins, on mange plus lentement. Pour y arriver, il est conseillé de faire une pause de quelques secondes entre chaque bouchée.

Mâcher du chewing-gum
Vous avez régulièrement des fringales ? Pour les calmer et les éviter, mâcher un chewing-gum. Selon une étude menée en Angleterre, mâcher du chewing-gum pendant 15 minutes, 45 minutes après le déjeuner diminuerait de 10 % l’envie de se faire un petit goûter trop calorique. Pour réduire le nombre de calories sur une journée et contrôler son appétit, on mâche donc un chewing-gum, sans sucre de préférence, toutes les heures ou dès que la fringale pointe son nez. 

Ne pas laisser les bonbons à portée de main
Ce qu’on ne voit pas, ne nous tente pas. Une chose est sûre, on mange davantage de bonbons et de chips quand ils sont à portée de mains. Pour garder la ligne ou la retrouver, on compte donc sur sa paresse : on résiste plus facilement à un paquet de gâteau placé sur la dernière étagère au fond du placard qu’à celui situé sur le bureau.

Ne pas céder aux foires et aux lots dans les supermarchés
On fait attention à ne pas céder à l’appel des "Foires aux Gros Lots" qu’organisent régulièrement les supermarchés. Car si l’on n’est pas à la tête d’une famille nombreuse, acheter les tablettes de chocolats, les paquets de chips, de pâtes ou les saucissons en nombre, n’aura pour conséquence que de nous inciter à manger un peu plus. Car on a tendance à vider à la même vitesse un paquet qu’il soit gros ou plus petit.

Faire du sport
Faire du sport
Faire du sport ne vous incitera pas à manger moins, mais à manger mieux. Selon une étude de l'université d'Harvard publiée dans le journal Obesity Review, le sport stimule certaines fonctions du cerveau qui influent sur nos choix alimentaires. Après le sport, on se dirige vers des aliments sains. Donc pour ingurgiter moins de calories, on troque la quantité pour la qualité, grâce au sport.

Dormir suffisamment
Un manque de sommeil stimulerait la faim et favoriserait le grignotage au cours de la journée. "Le manque de sommeil agit sur les hormones de la faim, notamment la leptine, la ghréline et l’insuline et augmente l’appétit", prévient le Dr Scott. Par ailleurs, de nombreuses études ont mis en lumière le lien entre prise de poids et sommeil de mauvaise qualité. On met toutes les chances de son côté en se reposant 6 à 8 heures chaque nuit.

Ne pas attendre d’avoir faim
Un estomac vide est le meilleur moyen de manger plus que de raison. "Quand l’estomac est vide, le taux de ghréline est très élevé et le taux de leptine bas. Résultat, on a qu’une envie : se ruer sur les aliments très riches en calories". Pour éviter la prise de calories excessive non nécessaire, on mange à heures fixes avant que la faim ne se fasse ressentir. On évitera ainsi de consommer de mauvaises calories et les fringales par la même occasion.

source : doctissimo

420 cailloux extraits des reins d'un amateur de tofu !



Un chinois de 55 ans s'est vu retirer pas moins de 420 cailloux de son rein gauche. Un cas extrême de calculs rénaux.


Plus de 420 calculs rénaux ont été extrait du rein gauche d'un homme en Chine. ©Qian Jiang Evening Post

CAILLOUX. "Je n'avais jamais vu autant de calculs rénaux auparavant." Le Dr Wei Yubin, chef du service de chirurgie urologique à l'hôpital de Dongyang (Chine) n'en revient toujours pas. Quelques jours auparavant, le vendredi 5 juin 2015, il a dû retirer pas moins de 420 calculs rénaux d'un homme de 55 ans connu sous le nom de "Mr He". 20 ans auparavant, celui-ci avait déjà dû subir une opération pour lui retirer une vingtaine de ces petites concrétions qui se forment dans les reins. Les calculs rénaux sont en effet de petits cailloux formés par la cristallisation de certaines substances normalement éliminées dans les urines (oxalate de calcium, phosphate de calcium, cystine, acide urique, etc.). Mais, en quantité trop importante, ou si l'organisme n'a pas suffisamment d'eau pour les filtrer, celles-ci peuvent stagner et cristalliser dans les reins ou la vessie. 
"L'opération a pris moins de 2 heures, dont 45 minutes dédiées au retrait des cailloux. À la fin de l'intervention j'ai réalisé que mes bras et mes jambes étaient tout engourdis. Le plateau utilisé pour récupérer les calculs présentait au moins 420 de tailles différentes allant du jaune au vert",raconte le Dr Wei Yubin.
Les calculs rénaux, ou lithiase urinaire, sont réputés pour les douleurs qu'ils occasionnent. Lorsqu'ils sont minuscules, ils peuvent être éliminés par les voies naturelles et éventuellement entraîner la présence de sang dans les urines. Mais la manifestation la plus connue de la lithiase urinaire survient lorsque les calculs se bloquent dans les reins. S'ils ne sont pas pris en charge médicalement, ils peuvent provoquer une infection, voire une insuffisance rénale ou une septicémie. Ce à quoi a échappé Mr He. Son rein gauche était tellement plein de ces cailloux qu'il était à peine capable de filtrer l'eau.
Pour les éliminer, c'est de plus en plus la technique de "lithotritie extracorporelle par ondes de choc" qui est utilisée. Celle-ci permet de fragmenter les cailloux par ultrasons, les rendant ainsi plus faciles à éliminer dans les urines. Dans le cas de Mr He, il a fallu aller chercher les cailloux un a un dans le rein.

La consommation de tofu mise en cause

Alors, qu'est-ce qui a pu provoquer une telle concentration ? Selon les médecins, cela ne fait guère de doute : leur patient a en effet avoué porter une passion sans borne pour... le tofu ! Du fromage de soja dont il avoue se nourrir tous les jours depuis près d'une vingtaine d'années. Surtout, Mr He a rapporté ne boire que très peu d'eau. Certes, le tofu est régulièrement cité en nutrition pour sa capacité à apporter des protéines sans risque d'augmenter les taux de cholestérol. Mais le Dr Wei explique toutefois que le tofu commercialisé dans la région présente souvent des concentrations de calcium très élevées, pouvant facilement conduire à un surplus difficile à éliminer dans les urines. A fortiori lorsque l'on boit peu.
source : HJ / sciencesetavenir

L’Oculus Rift, une innovation pour les psychiatres ?



Déjà utilisé dans le traitement de certaines phobies, le casque de réalité virtuelle qui sera prochainement commercialisé pourrait aussi faciliter la réadaptation des soldats souffrant de stress post-traumatique.


Le masque d'Oculus a été dévoilé hier dans sa version commerciale. Oculus VR


E3. Juste avant la conférence E3, le plus grand salon dédié aux jeux vidéos qui débutera le 17 juin 2015, Oculus VR a présenté la version quasi-définitive du Rift, son masque de réalité virtuel attendu depuis plusieurs années. Il sera disponible courant 2016 pour le grand public. Mais plusieurs développeurs ont déjà pu tester l’Oculus Rift et mettre au point diverses applications qui seront à disposition des futurs acheteurs. Les médecins ne sont pas en reste : depuis cette année, une équipe teste un logiciel adapté au masque et utilisé pour traiter les phobies. Aujourd’hui, un nouveau software développé par Jennifer Patterson de l’université de Pittsburgh s’attaque au stress post-traumatique (TSPT), une pathologie associant souffrances psychiques et signes physiques consécutive à un accident ou à un stress important. C’est un mal dont souffrent notamment les soldats qui sont allés en zone de conflit par exemple. L’idée est de les projeter dans des scènes similaires et de les aider à affronter la détresse que cette confrontation virtuelle provoque.

Un marché qui s’éveille

Les personnes qui souffrent de TSPT ont des conduites d’évitement par rapport au lieu ou à la situation qui a généré leur traumatisme. L’une des méthodes pour les traiter est de les confronter à ses situations génératrices de stress et petit à petit de les aider à mieux les supporter. Difficile à faire pour des soldats de retour d’une zone de combat comme l’Irak ou l’Afghanistan pour les derniers conflits auxquels les soldats américains ont participé. Aussi Jennifer Patterson a eu l’idée d’utiliser l’Oculus Rift pour projeter des images de désert ou de cités moyen-orientales afin de remettre en situation les soldats. D’un point de vue technique, le procédé marche. Elle attend maintenant que médecins et psychiatres s’en emparent pour évaluer la pertinence de cette approche. Son groupe de recherche travaille sur d’autres applications médicales du masque : prévention des chutes chez les personnes atteintes de glaucome, diminution de la douleur pour les grands brûlés…
DEVELOPPEURS. L’image est déjà couramment employée en médecine rééducatrice et en psychiatrie. La thérapie par le miroir par exemple aide les hémiplégiques à réinvestir la partie paralysée de leur corps. D’autres techniques faisant appel à des dispositifs visuels plus pointus facilitent la rééducation des personnes atteintes de vertiges ou de troubles de la proprioception. Elles nécessitent des matériels coûteux tandis que l’Oculus Rift devrait être disponible autour de 500 €. De quoi inciter le corps médical à l’utiliser ? A voir… L’échec des Google Glass, pourtantprometteuses pour les chirurgiens, appelle à la prudence. Néanmoins Oculus VR, désormais propriété de Facebook, a frappé fort dès les premiers stades de création de son masque. Près de 100.000 prototypes ont été distribués à des développeurs afin qu’ils puissent se mettre à plancher sur de nouvelles applications, autres que les jeux vidéos qui constitueront toutefois le cœur du marché de l’Oculus Rift. Outre la médecine, l’éducation, le multimédia et l’industrie sont aussi des secteurs visés par la marque. L’adhésion sera-t-elle au rendez-vous ? Réponse en 2016. 
source : sciencesetavenir

Hôpital : les pompes à perfusion aussi peuvent être piratées




Un spécialiste américain de la cybersécurité a découvert que certaines pompes électroniques utilisées dans les hôpitaux pour délivrer des traitements peuvent être contrôlées à distance.


Les pompes à perfusion utilisées pour administrer de grandes quantités de solutions injectables (médicament ou nutriments) peuvent aussi être piratées. ©ASTIER / BSIP/AFP

Billy Rios est un expert américain en sécurité informatique, fondateur de la société Laconicly. Et il ne doit pas avoir beaucoup d’amis chez Hospira, fournisseur américain de matériels médicaux racheté par Pfizer en février. Il a en effet découvert qu’un modèle de pompe à perfusion électronique, LifeCare PCA, souffrait d’une faille de sécurité au niveau du module de communication. Résultat : n’importe qui, dans un hôpital, peut y accéder depuis le réseau interne et modifier les quantités limites d’un dosage de médicament sensées être délivrées à un patient. Sans qu’aucune alerte ne soit émise.

Modifier les dosages eux-mêmes

Ayant conseillé en vain à Hospira de vérifier ses autres modèles, comme il le raconte sur son blog, Billy Rios a continué ses recherches. Et a trouvé mieux. Ou plutôt pire ! En fait, cinq modèles de pompes informatisées de la société sont fondées sur le même logiciel, utilisent les mêmes clefs de cryptage et souffrent de la même faille. Mais Billy Rios a aussi montré qu’un hacker (pirate) pouvait carrément modifier les dosages eux-mêmes et non plus seulement la quantité maximale ou minimale administrée. Ce qui semble inquiétant puisque pour l’un des modèles de pompes incriminées, le Plum A+, Hospira revendique pas moins de 325.000 exemplaires vendus dans le monde…
Les matériels de Hospira ont fait l’objet d’une alerte de la part du ministère américain de la sécurité intérieure (DHS) et de la Food and Drug Administration (FDA).

source : sciencesetavenir

PARIS. Venez marcher dimanche contre le syndrome de Prader-Willi

Dimanche 14 juin 2015, une grande marche de soutien et de sensibilisation au syndrome de Prader-Willi aura lieu sur les bords du lac Daumesnil du Bois de Vincennes, à Paris.

La marche "Un petit pas pour le syndrome de Prader-Willi" débutera sur les bords du lac Daumesnil au Bois de Vincennes. ©Yvan Travert / Photononstop / AFP


UN PETIT PAS. Les maladies rares sont encore trop souvent les grandes oubliées de la recherche médicale. Et le syndrome de Prader-Willi ne fait pas exception. Pour sensibiliser et apporter du soutien à la recherche, une marche est organisée dimanche 14 juin 2015 à l'initiative de l'Association Prader-Willi France. Le syndrome de Prader-Willi est une maladie rare due à une anomalie génétique sur la région du chromosome 15 appelée "15q11-q13". Malgré cette origine génétique, la maladie n'est que rarement transmise de façon héréditaire. Dans 98% des cas il s'agirait en fait d'un "accident génétique" imprévisible. La maladie est généralement diagnostiquée très tôt (dès la naissance) avec une fiabilité de 100%. Le nouveau-né présente en effet rapidement des signes évocateurs de la maladie comme un faible tonus (hypotonie) musculaire, ou un défaut du réflexe de succion. Le diagnostic peut être validé par simple analyse sanguine.

De nombreuses perturbations des fonctions vitales

La maladie entraîne tout au long de la vie une perturbation de la régulation des différentes fonctions vitales : métabolisme, croissance, développement sexuel, respiration et sommeil, sensibilité à la douleur, contrôle des émotions et résistance au stress... Une dépense de calories diminuée et une prise excessive d’aliments (hyperphagie), en l’absence de contrôle, entraîne une obésité grave. Des difficultés d’apprentissage et des troubles du comportement peuvent être également présents. Mais la sévérité des manifestations varie beaucoup d’un enfant à l’autre. Ce qui ne fait que compliquer la recherche de traitement.
La journée de dimanche commencera à 11h30 au Lac Daumesnil du Bois de Vincennes, à Paris (métro ligne 8 à Porte Dorée ou bus 46 à côté des barques) pour un pique-nique au soleil. Suivra une intervention du professeur Maïthé Tauber, pédiatre endocrinologue au CHU de Toulouse, et responsable de la recherche sur le syndrome Prader-Willi en France, pays à la pointe pour ce qui est des études sur les traitements médicamenteux. La marche "Un petit pas pour le syndrome de Prader-Willi" commencera juste après à 14h avant l'organisation d'une tombola dont les profits seront reversés à la recherche. Par ailleurs, des stands d'information seront disponibles pour les adultes et des animations pour les enfants.
source : sciencesetavenir