Une conductrice de bus réanime un bébé en arrêt cardiaque




La conductrice a su appliquer les gestes pour sauver l'enfant. Derrière la prouesse, une bonne connaissance de la procédure à suivre en cas d'arrêt cardiaque chez un nourrisson.


Le bébé a pu être sauvé à temps. © PURESTOCK/SIPA

SAUVETAGE. Le 23 juillet 2015, aux alentours de 20 heures à Rouen, à bord d’un bus TEOR (Transport est-ouest rouennais), un bébé de 10 mois a été pris de convulsions avant de se retrouver en arrêt cardiaque, relate le site normandie-actu.fr. Son père et sa mère – enceinte –, pris de panique, ont appelé à l’aide. La conductrice du véhicule a immédiatement arrêté le bus et s’est précipitée. Connaissant les gestes de premiers secours, elle a réalisé un massage cardiaque, en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Un autre agent de TCAR (Transports en commun de l’agglomération rouennaise) est également intervenu. Au bout des quelques massages, le nourrisson est revenu à la vie. Pris en charge par les secours, il a été évacué d’urgence au centre hospitalier de Rouen. Ses jours ne sont plus en danger.

Les bons réflexes en cas d'arrêt cardiaque chez un bébé

En premier lieu, il faut vérifier que le bébé ne respire pas. Observez si son thorax se soulève. Essayez également d'entendre son souffle, en rapprochant votre oreille de sa bouche durant dix secondes. Comme le fait la pédiatre dans la vidéo ci-dessous (vers la 3e minute), afin d'entendre le souffle, mieux vaut basculer très légèrement la tête de l'enfant, en maintenant le haut du crâne avec votre paume. L'autre main doit légèrement tirer le menton, de manière à ouvrir la bouche de l'enfant. Si vous n'observez pas son thorax se soulever, et que vous n'entendez pas son souffle, il est urgent d'agir, selon une méthode qui est développée ci-dessous.
Dans un document, le Service mobile d'urgence et de réanimation de Bordeaux recommande de suivre alors les étapes suivantes :
    1. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours (le 15).
    2. Dégrafez le body du bébé.
    3. Si vous ne l'avez déjà fait, basculez très légèrement la tête de l'enfant, en maintenant le haut du crâne avec votre paume. L'autre main doit légèrement tirer le menton, de manière à ouvrir la bouche de l'enfant.
    4. Commencez un bouche-à-bouche : réalisez 5 insufflations. Votre bouche doit prendre la bouche et le nez de l'enfant. Entre chaque insufflation, prenez une profonde inspiration. Ne réalisez pas d'insufflations trop importantes ou trop rapides : le thorax doit se gonfler normalement. Ces insufflations sont réalisées par la pédiatre dans la vidéo ci-dessus (à 3 minutes 40).
    5. Placez votre index et votre majeur au niveau du sternum, qui se situe juste au-dessous d'une ligne imaginaire passant par les deux tétons du bébé. Puis réalisez 30 compressions thoraciques en un peu moins de 20 secondes (le rythme de 100 compressions par minute correspond à peu près à celui de la chanson Stayin' Alive des Bee Gees, comme il est précisé, assez étonnamment, dans le document). Vos doigts doivent s'enfoncer d'une profondeur équivalente à 1/3 de la cage thoracique du bébé. Il ne faut pas hésiter à appuyer fort et vite (ce geste  est réalisé dans la vidéo ci-dessus à la 4e minute)
    6. Réalisez 2 insufflations.
    7. Reprenez au point 4. Continuez jusqu'à l'arrivée des secours (si vous êtes plusieurs, relayez-vous).
Si vous êtes seul(e), suivez les points 4-5-6-7 deux fois de suite avant d'appeler le 15, puis reprenez le protocole. Car la première minute de réanimation cardio-pulmonaire est essentielle. Sachez également que l'utilisation d'un défibrillateur automatisé externe (DAE) chez un enfant de moins de 1 an est formellement contre-indiqué.
source : sciencesetavenir

Des robots chirurgicaux bientôt dotés de bras tentaculaires ?



Des chercheurs en biorobotique médicale ont développé un prototype de bras chirurgical semblable aux tentacules de la pieuvre. De quoi rendre jaloux l'ennemi juré de Spider-Man, le Dr Octopus.


Le Dr Octopus n'a pas attendu les chercheurs italiens pour s'équiper de tentacules tout terrain. ©REX/SIPA

CHIRURGIE. Un robot médical qui se plie, s'étire et se faufile, comme les tentacules d'une pieuvre : tel est le prototype présenté jeudi 14 mai 2015 par des scientifiques italiens dans la revue britannique Bioinspiration & Biomimetics. Le bras robotisé, spécialement conçu pour la chirurgie mini-invasive, est également capable de manipuler des organes mous sans les endommager. Une partie du bras pourrait même maintenir un organe pendant qu'une autre opère. Ce "bras-pieuvre" est composé de deux modules identiques connectés entre eux. Les modules sont divisés en 3 chambres cylindriques que l'on peut diriger séparément. "La pieuvre n'a pas de squelette rigide et adapte la forme de son corps à son environnement", explique Tommaso Ranzani, le principal auteur de l'étude. L'objectif : permettre à la chirurgie d'accéder à des parties exiguës de l'abdomen ou d'autres parties du corps.

Un outil "tout en un"

À l'image de l'octopode du royaume animal, le robot peut modifier la tension de son bras. D'outil rigide, il peut ainsi se transformer en outil flexible ; un avantage certain par rapport aux instruments chirurgicaux traditionnels, selon les chercheurs de l'École supérieure Sainte-Anne de Pise à l'origine de l'invention. Le dispositif pourrait réduire le nombre d'instruments nécessaires pour une intervention et donc le nombre d'incisions. "Une seule opération chirurgicale nécessite souvent l'utilisation de plusieurs instruments tels que des pinces, des enrouleurs, des systèmes de vision et des dissecteurs", souligne Tommaso Ranzani. "Nous pensons que notre robot est le premier pas vers la création d'un instrument unique capable d'effectuer toutes ces tâches tout en sécurisant les organes."
©T Ranzani et al 2015 Bioinspir. Biomim.
Des tests montrent que le bras du robot peut se plier jusqu'à un angle de 255 degrés et s'étirer jusqu'à 62% de sa longueur initiale. Sa rigidité quant à elle peut augmenter de 60 à 200%. Des simulations d'opérations, avec des ballons remplis d'eau pour représenter les organes du corps humain, démontrent que le robot est capable de manipuler des organes en même temps qu'il opère. D'autres chercheurs en robotique chirurgicale se sont déjà inspirés du monde animal, et ont créé des machines imitant par exemple le serpent ou la trompe de l'éléphant.
source : sciencesetavenir

Une méthode pour récupérer rapidement après la chirurgie



Mise au point par un médecin danois à la fin des années 90, la récupération rapide après chirurgie est répandue dans les pays scandinaves.


Dans cette méthode danoise de récupération rapide après chirurgie, l'anesthésie est plus légère. © ARIS MESSINIS / AFP

Deux heures à peine après son opération de prothèse totale de hanche, M. B. est debout, sans canne ni béquille. Il a bénéficié de la méthode danoise de récupération rapide après chirurgie (RRAC), encore balbutiante en France, mais"prometteuse" et probable source d'économies. Vêtu d'un short et d'un t-shirt, ses tennis au pied du lit, ce quinquagénaire semble prêt à faire du sport. Mais si le corps fonctionne, l'esprit est encore "un peu ensuqué" par l'anesthésie, avertit le Dr Moulay Méziane qui vient de l'opérer à la clinique Claude-Bernard d'Ermont, en région parisienne.
Il y a encore quelques années, après une prothèse de hanche, le patient se levait au bout de dix jours, maintenant c'est deux heures"
"Ça va ?" lui demande le chirurgien. Après un blanc de quelques secondes, M. B. répond d'une voix assurée : "Oui, très bien. J'attends la visite du kiné pour rentrer chez moi". Satisfait, le médecin lui donne quelques petites tapes amicales dans le dos qui le font légèrement tanguer. "Prenez bien appui sur vos deux jambes", insiste-t-il. Deux infirmiers, restés près du patient, sourient. "Il y a encore quelques années, après une prothèse de hanche, le patient se levait au bout de dix jours, maintenant c'est deux heures", souligne l'un d'eux. C'est tout l'enjeu de la récupération rapide : en position verticale, le patient devient "acteur de sa guérison", souligne le Dr Karem Slim, président de l'association GRACE (Groupe francophone de réhabilitation améliorée) et chirurgien au CHU de Clermont-Ferrand, qui applique la méthode depuis 2007. La récupération rapide après chirurgie, mise au point par un médecin danois, le Dr Henrik Kehlet, à la fin des années 90 et répandue dans les pays scandinaves, consiste à diminuer le stress que représente toute intervention chirurgicale. Moins "agressé", donc"moins "immuno-déprimé", le patient se sent mieux, se remet plus vite, et fait moins de complications", assure le Dr Slim à l'AFP. Fini le jeûne de 24 heures avant de "passer sur le billard". Dans le protocole de la récupération rapide, il peut manger six heures avant et boire deux heures avant. L'anesthésie est plus légère. Perfusions et sondes sont évitées au maximum. Le patient remange rapidement.

Un état des lieux attendu en 2016 

La RRAC s'applique à des hospitalisations longues comme à la chirurgie ambulatoire, et concerne des interventions lourdes : prothèse de hanche ou du genou, ablation partielle de la vessie ou du colon, etc. À la clinique Claude-Bernard, qui applique la RRAC depuis deux ans, la durée d'hospitalisation moyenne est passée de 7 jours fin 2013 à 4,5 jours fin 2014 pour une prothèse de hanche. Aux Hospices civils de Lyon (HCL), où certains services recourent à la méthode depuis 2012, "la durée moyenne de séjour a baissé de deux jours en deux ans" dans ces unités, évalue Véronique Faujour, du département stratégie, auprès de l'AFP. "Une fois que l'on a vu les résultats, on ne peut pas revenir en arrière", assure la gestionnaire. D'autant que la réduction des durées de séjour et la diminution des complications entraînent des économies pour le système de santé. Aux HCL, 200.000 euros d'économies par an ont été réalisées grâce à la RRAC, estime Mme Faujour. 
EFFICACITÉ. Dans un récent rapport, l'assurance maladie juge que la méthode danoise "est une dynamique à encourager", car elle permet "la diminution de la durée de séjour, l'amélioration de la convalescence et de la qualité de vie du patient". La Haute autorité de santé réalise actuellement un état des lieux de la réhabilitation rapide, en France et à l'étranger, attendu au printemps 2016. Dans sa note préparatoire, elle qualifie de "prometteurs" les résultats de cette méthode, tout en soulignant"l'hétérogénéité des pratiques, d'où la nécessité d'évaluation". Ses conclusions sont attendues avec impatience par les partisans de la RRAC. Selon le Dr Slim, "il faut que la législation et la nomenclature évoluent, pour encourager les bonnes pratiques".
source : sciencesetavenir

5 questions pour tester son risque de diabète de type 2 !



Du 6 au 13 juin, la Fédération Française des Diabétiques organise la semaine de prévention du diabète afin d'informer et de sensibiliser le public.


Les sucres s'accumulant au fil des repas ne sont pas régulés et amènent l'organisme à un état d'hyperglycémie chronique. BURGER / Phanie / AFP

ÉPIDÉMIE. Le diabète a atteint actuellement les proportions de ce que l'on qualifie d'épidémie : on compte aujourd'hui 4 millions de personnes diabétiques en  France. Comment éradiquer l'épidémie ? "Par la prévention d’abord, la prévention ensuite, la prévention encore !, répond Gérard Raymond, Secrétaire Général de l’Association Française des Diabétiques (AFD).C’est l’arme la plus efficace dont nous pouvons disposer pour vaincre cette épidémie silencieuse."
TEST. Ainsi, l'AFD participe activement à la Semaine de Prévention du diabète, organisé par la Fédération Française des Diabétiques du 6 au 13 juin 2015, informe et de sensibiliser le public sur le diabète. Elle vous propose de tester votre risque de diabète en répondant à seulement 5 questions en cliquant sur l'image ci-dessous.
© Lucky Comics
En fonction des résultats du test (risque faible, modéré ou élevé), les participants se voient proposés des conseils ou sont orientés vers les professionnels de santé (pharmaciens et médecins) pour déboucher sur un dépistage et une éventuelle prise en charge.

700.000 français seraient diabétiques sans le savoir

FRANCE. En France, 700.000 personnes seraient diabétiques sans le savoir. Et selon les prévisions, un Français sur dix sera touché par le diabète d'ici 10 ans, si l'on ne fait rien. 
DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang : une hyperglycémie liée à un mauvais fonctionnement du pancréas. Non dépisté ou mal contrôlé, le diabète détériore le fonctionnement des organes vitaux et entraîne de graves problèmes de santé : cécité, insuffisance rénale, maladies cardio-vasculaires ou amputation. Le sucre corrode les parois des vaisseaux sanguins qui nourrissent tous les tissus en oxygène et en éléments nutritifs. Sans prise en charge, les conséquences du diabète participent à diminuer l’espérance de vie.
SUCRE. Un diabète est avéré lorsqu'à deux reprises le taux de sucre dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 grammes par litre, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
TYPE 1. Le diabète de type 1 est une forme immédiatement diagnostiquée.Elle se manifeste souvent dès le plus jeune âge. Le pancréas est dans l’impossibilité totale de fournir l’insuline, l’hormone qui régule l’utilisation du sucre par le corps. Ses symptômes invalidants déterminent un traitement d’urgence immédiat. L’injection d’insuline est nécessaire à la vie 
TYPE 2. Le diabète de type 2 est la forme la plus répandue et la plus insidieuse de la maladie. La production d’insuline du pancréas est défaillante (carence en insuline). Le taux de sucre dans le sang est irrégulier. Les conséquences de ce dysfonctionnement peuvent passer inaperçues. Il apparaît à l’âge mûr, généralement à partir de 40 ans et lors de la vieillesse.
Spot TV Les Dalton, de l'AFD. Semaine de prévention du diabète
source : sciencesetavenir

Diabète : brûler une partie de l'intestin pour mieux contrôler la maladie ?



Bonne nouvelle pour les diabétiques. Une approche très prometteuse qui consiste à détruire par la chaleur une partie de la muqueuse du duodénum, permettrait un meilleur contrôle de la glycémie.


Les personnes atteintes de diabète de type 2 doivent contrôler régulièrement leur taux de sucre dans le sang à l'aide d'un lecteur de glycémie. ©E. M. Welch / Rex Featu/REX/SIPA

DIABÈTE. Une équipe belge de l’hôpital Erasme de Bruxelles, associés à une start up américaine Fractyl, propose une nouvelle approche originale dans le traitement du diabète. En pratique, il s’agit d’une intervention chirurgicale non invasive réalisée par simple endoscopie, sans chirurgie. Appelée "resurfaçage duodénal", elle consiste à détruire par la chaleur une zone précise située au niveau du duodénum (la première section de l’intestin, proche de l’estomac) : celle intervenant dans la résistance à l’insuline et donc le contrôle glycémique (le taux de sucre dans le sang).
Selon un communiqué de l’hôpital Erasme – qui tiendra une conférence de presse le 31 juillet 2015  les premiers résultats d’une étude réalisée auprès de 40 patients ainsi traités depuis le mois de mai 2015, simultanément à Bruxelles et Rome, en Italie, sont encourageants. Les patients inclus dans cette étude sont âgés de 28 à 75 ans et sont diabétiques depuis moins de 10 ans.

Une méthode révolutionnaire ?

Rappelons que le diabète, qui concerne 400 millions de patients dans le monde, est une maladie souvent mal contrôlée dont les conséquences sanitaires sont majeures (cécité, insuffisance rénale, amputation). Autant de raisons qui rendent essentiel le contrôle de la glycémie. Or, on estime que dans près d’un cas sur deux, le traitement classique (modifications diététiques, médicaments oraux, injections d’insuline) ne permet pas un contrôle suffisant de la glycémie. D'où l’espoir suscité par l'approche de médecins belges. Mais d’autres travaux devront être conduits pour confirmer ou non l’intérêt de cette nouvelle approche que l’équipe de l’hôpital Erasme n’hésite pas d’ores et déjà à qualifier de "révolutionnaire".
source : sciencesetavenir

Quels effets ont réellement les aquariums sur votre santé ?



Passer du temps à regarder des poissons nager dans un aquarium améliorerait santé et bien-être, démontre une étude britannique.


L'aquarium a une contenance de 550.000 litres. © NEWSCOM/SIPA

Étudier l'effet des aquariums sur la santé : c'est ce qu'ont fait des scientifiques de l'université de Plymouth, de l'université d'Exeter et du National Marine Aquarium, situé à Plymouth. Selon leurs travaux publiés dans la revue Environment & Behaviorregarder des poissons nager dans un aquarium réduit significativement la pression artérielle et le rythme cardiaque. Et un grand nombre de poissons contribue à maintenir l'attention des gens plus longtemps et améliore leur humeur. "Une étude originale sur un sujet qui n'avait auparavant jamais fait l'objet de publications scientifiques", insistent dans un communiqué les auteurs.

10 minutes suffisent

Pour mener cette étude, les chercheurs ont profité du fait que le National Marine Aquarium rénove l'un de ses principaux aquariums - d'une contenance de 550.000 litres (soit environ 4.000 baignoires) - et a introduit progressivement différentes espèces de poissons. Les scientifiques ont été en mesure d'évaluer l'humeur, le rythme cardiaque et la pression artérielle d'une centaine de personnes au fur et à mesure que le nombre de poissons augmentait dans le bocal. Ils ont ainsi observé qu'après seulement 10 minutes passées à observer l'aquarium, partiellement ou entièrement rempli de poissons, voyaient leur pression artérielle diminuer, comme le montre le graphique ci-dessous, issu de la publication des chercheurs.


Même chose pour le rythme cardiaque des visiteurs (voir le graphique ci-contre).



Fait étonnant : plus l'aquarium était rempli de poissons et plus les visiteurs se sentaient de bonne humeur et joyeux. Ils ressentaient également une plus forte envie de renouveler l'expérience, comme le révèle le graphique ci-dessous :

Crédits schémas : ©Deborah Cracknell / Environment and Behavior
"Cette étude fournit, pour la première fois, des preuves solides que l'exposition au milieu sous-marin pourrait avoir un impact positif sur le bien-être et la santé", explique Deborah Cracknell, chercheuse au National Marine Aquarium et co-auteur des travaux. Mais alors que l'on sait que lesaquariums sont utilisés dans les cabinets de médecin généralistes et de dentistes afin de déstresser les patients avant leur consultation, peu de recherches se sont intéressés à l'effet des milieux sous-marins sur la santé". Mais les scientifiques connaissent les effets bénéfiques des paysages naturels sur l'hommeOr comme le souligne le Dr Mathew White,psychologue à l'université d'Exeter et co-auteur de ces travaux, tout le monde n'a pas accès à la nature près de chez lui. "Les aquariumspourraient améliorer le bien-être de citadins qui ne peuvent pas se rendre régulièrement à la campagne."
source : sciencesetavenir

Infographie : les règles d’or d’une alimentation équilibrée

On nous assène de nombreux messages chaque jour pour nous apprendre à bien équilibrer notre alimentation. Il n’est pas toujours  facile de tout retenir et de ne pas s’embrouiller avec les multiples informations du programme Nutrition Santé. Cette petite infographie permet de mémoriser les règles de base de l’équilibre alimentaire en un coup d’œil.
équilibre alimentaire

Bien manger, c’est avant tout se faire plaisir ! Mais il y a cependant quelques règles à respecter pour apporter à notre corps tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner. Alors, même s’il n’y a pas d’interdits, il faut quand même privilégier certains aliments au détriment d’autres parfois plus savoureux…
Les proportions indiquées sont celles recommandées par le Programme Nutrition Santé et l’Organisation Mondiale de la Santé pour un adulte en bonne santé ne nécessitant pas un régime particulier.

source : topsante

Les bienfaits du petit-déjeuner remis en question !

Deux études remettent en cause le dogme du petit-déjeuner essentiel pour la santé. Et si on nous avait menti ?
Les bienfaits du petit-déjeuner remis en question
Que risque-t-on à sauter le petit-déjeuner et à aller travailler le ventre vide ? L'éternel débat sur l'importance du premier repas de la journée est relancé avec deux nouvelles études, une américaine et une britannique. Au point qu'on ne sait plus quoi penser : doit-on prendre son bol de muesli le matin même si on n'a pas faim ? Selon ces derniers travaux, faire l'impasse sur le repas du matin ne serait pas grave et encore moins dangereux pour la santé.
Sans craindre de prendre à rebrousse-poil les chantres des petits-déjeuners équilibrés, ces nouveaux travaux affirment que le seul bénéfice évident à se sustenter le matin est d'avoir du carburant pour être plus actif dans la journée.
Pour faire ce constat, les chercheurs de l'université d'Alabama à Birmingham, aux Etats-Unis, ont vérifié l'idée communément admise selon laquelle sauter le petit déjeuner peut faire grossir. Ils ont demandé à 300 volontaires de se répartir en deux groupes, l'un qui prenait son petit-déjeuner et l'autre non. Au terme de 16 semaines, aucune différence d'évolution du poids n'a été constatée entre les deux groupes.

Sauter le petit-déjeuner, un moindre mal ?

La seconde étude, issue de l'université de Bath, en Grande-Bretagne, relativise elle aussi l'importance de prendre une boisson chaude, des céréales, un fruit et un produit laitier le matin. Cette fois-ci seules 33 personnes ont participé à l'expérience de prendre soit un petit-déjeuner soit de ne pas en prendre. Verdict : aucune différence au niveau du taux de cholestérol, du taux de sucre dans le sang et de l'évolution du poids. Seul constat, le groupe petit-déjeuner s'est révélé plus actif dans la journée.
Ces deux nouvelles études contredisent la somme de recherches ayant établi un lien entre l'absence de petit-déjeuner et le risque de prise de poids, le risque de diabète ou encore le risque d'infarctus. Qui croire ? Une certitude : le petit-déjeuner doit faire partie d'une alimentation équilibrée.
source : topsante

VIDEO.Cette jeune fille donne une belle leçon avec son handicap !

Cette jeune fille donne une belle leçon avec son handicap (vidéo)


Isa-Bella Leclair est atteinte du syndrome de Parkes Weber. À cause de cela, l’une de ses jambes est bien plus large que la seconde. L’adolescente a accepté cette situation, et en postant une photo d’elle en bikini, elle espère faire passer un message à toutes les jeunes filles concernant la confiance en soi…

Isa-Bella Leclair est née avec le syndrome Parkes Weber, une malformation du système vasculaire qui a fait doubler de volume la taille de l’une de ses jambes. En outre, elle a des vaisseaux et des artères en trop qui provoquent un travail plus important que la norme pour son cœur. Cependant, son handicap ne l’empêche pas d’être heureuse, et elle a décidé de poster un cliché d’elle en bikini afin d’inspirer d’autres demoiselles ayant un handicap et les aider à avoir davantage confiance en elles.
Le mois dernier, la demoiselle a gagné un titre lors d’un concours de beauté à Campbellton, la ville canadienne dont elle est originaire. Ce qui, elle l’espère, aidera à faire davantage connaître son handicap. « Ma condition ne me définit pas et il est hors de question que cela m’empêche de porter un bikini ou une jolie robe », a affirmé Isa-Bella. Et d’ajouter : « Pour moi, la confiance en soi est très importante car lorsque l’on voit une personne avoir confiance en son corps, même avec un handicap, cela n’inspire pas la pitié, mais plutôt l’admiration ».
Il est important pour ceux qui ont des problèmes de santé non seulement de travailler à avoir un rythme de vie sain, mais aussi à s’aimer et s’accepter comme l’on est, selon les propos d’Isa-Bella. Une belle leçon que la jeune fille donne à tout le monde !

source : rtl.be

Debbie voit apparaître le visage de sa grand-mère morte sur l'échographie de son bébé (photos)

Debbie voit apparaître le visage de sa grand-mère morte sur l'échographie de son bébé (photos)

Le visage d’une grand-mère décédée il y a plusieurs années est apparu sur l’échographie du bébé de sa petite-fille.

Une femme enceinte qui allait passer une échographie de routine a été choquée d’apercevoir le visage souriant de sa grand-mère sur la photo de son bébé à naître.
Debbie King, qui est enceinte de 20 semaines d’une petite fille, s’est rendue à l’hôpital pour une échographie et c’est en rentrant chez elle quand elle a voulu montrer la photo de son bébé à ses amis que ceux-ci ont été choqués. Ils lui ont expliqué que si elle penchait un peu la tête, elle verrait le visage souriant d’une dame âgée.
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En penchant la tête, Debbie a découvert qu’il s’agissait du visage de sa grand-mère, Teresa King, décédée en 2012. "L’écho était sur le frigo et je n’y avais pas vraiment fait attention parce que je trouve que toutes les échos se ressemble. Ce n’est que quand mon amie m’a dit qu’elle voyait un visage que j’y ai regardé de plus près. Je me suis aussitôt rendu compte que c’était Nanny", a expliqué la jeune femme au Mirror.
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Amanda, la sœur de Debbie, a aussi tout de suite reconnu sa grand-mère. Pour les deux jeunes femmes, son apparition est un signe pour dire que la grossesse de Debbie va bien se passer."Debbie est tombée enceinte en septembre et elle est très angoissée par cette grossesse car c’est son premier enfant. C’est sa manière de nous rassurer et de nous assurer que le bébé arrivera sain et sauf", a précisé Amanda.
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source : rtl.be

L'hormone de l'amour pour lutter contre l'obésité

L'hormone de l'amour permettrait de réguler l'appétit des hommes lorsqu'elle est pulvérisée dans les narines. Les chercheurs espèrent avoir ouvert une voie dans le traitement de l'obésité.


L'hormone de l'amour pour lutter contre l'obésité


« Vivre d’amour et d’eau fraîche », cette expression semble prendre tout son sens lorsqu’on est amoureux. Jusqu’à nous couper la faim. Mais quelle en est la cause ? Selon une étude américaine présentée prochainement au congès annuel d'endocrinologie à San Diego, l’ocytocine serait responsable du manque d’appétit.

Cette hormone surnommée l’hormone de l’amour participe à la création des liens affectifs, notamment entre la mère et son bébé. Elle est sécrétée durant l’allaitement et les rapports et est responsable des contractions lors de l’accouchement.

Des études chez l’animal avaient été menées pour connaître son rôle dans la régulation de l’appétit. Grâce aux résultats positifs, les chercheurs de l’Université de médecine de Harvard ont tenté l’expérience chez l’homme.

Ils ont suivi 25 hommes : 12 étaient en surpoids ou obèses et 13 avaient un poids normal. Les participants ont ensuite était divisés en 2 groupes. Le premier testait l’ocytocine et le second le placebo. Ils ignoraient tous quel produit ils avaient. A jeun, les participants ont pulvérisé le spray d'ocytocine une fois dans chaque narine. Une heure plus tard, un petit déjeuner copieux leur était servi. Après le repas, les chercheurs ont mesuré l’apport calorique ingéré par les participants.

Moins de calories et de graisses

Quelques jours plus tard, les participants ont renouvelé l’expérience, toujours à l’aveugle, avec le traitement opposé. Entre les deux visites, les participants ont noté sur un carnet leurs repas. Ils n’ont rapporté aucune différence concernant la quantité de nourriture mangée avant et après traitement.

Toutefois, après les petits déjeuners, les hommes ayant testé l’ocytocine ont réduit leur apport calorique de 122 calories en moyenne et leur apport en graisses de 9 grammes par rapport au groupe placebo. Les chercheurs ont également observé que l’ocytocine favorisait la combustion des graisses pour produire de l’énergie. Les tests sanguins ne montrent pas que l'ocytocine agit sur les hormones régulant l'appétit. Bien que les chercheurs n’aient pas identifié son mécanisme d’action, ils estiment que leurs résultats sont encourageants.

«  Nos résultats sont très excitants », s’enthousiasme l’auteur principale de l’étude Elizabeth Lawson, « Des études supplémentaires sont nécessaires mais je pense que l’ocytocine est un traitement prometteur pour l’obésité et les dérèglements métaboliques. »

La chercheuse estime aussi que des recherches chez la femme devront être menées puisque l’ocytocine est une hormone avec des effets spécifiques. Actuellement, ce spray est autorisé uniquement en Europe. 

source : pourquoidocteur

Intéressé par des études de médecine ou de dentisterie ?

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé de justesse mercredi l'instauration d'un filtre aux études de médecine et dentisterie. Celui-ci sera d'application dès l'année prochaine.

Intéressé par des études de médecine ou de dentisterie? Il y aura désormais un concours en fin de 1ère
Le projet décret a été adopté mercredi après-midi par la majorité PS-cdH à l'issue un débat tendu avec l'opposition MR qui a quitté en bloc l'hémicycle à la suite d'un incident, menaçant dès lors la tenue du vote, la majorité n'étant pas en nombre en raison de l'absence de plusieurs députés socialistes, pour raison de santé notamment. Le vote sur le filtre a malgré tout pu avoir lieu grâce aux six députés Ecolo qui ont accepté de rester en séance, préservant ainsi le quorum. Les Verts ont toutefois voté contre, tout comme les deux élus PTB. Les deux FDF présents mercredi se sont, eux, abstenus.
Le nouveau décret, qui sera d'application dès l'année prochaine, prévoit la création d'un concours organisé en fin de 1er BAC pour tous les étudiants de médecine et de dentisterie. Celui-ci portera exclusivement sur les matières médicales enseignées au second semestre, davantage en lien avec la profession. Les autres cours feront l'objet d'épreuves classiques.
L'instauration de ce filtre aux études de médecine et dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles fait partie du compromis difficilement bouclé en décembre dernier entre le ministre de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS), et la ministre fédérale de la Santé, Maggie de Block (Open Vld), pour mettre un terme à la crise des numéros Inami de l'automne dernier, lorsque plusieurs jeunes diplômés francophones étaient menacés d'être privés du précieux sésame. "Ce n'est pas le décret dont je suis le plus fier", a reconnu, amer, M. Marcourt en séance."Mais ce décret est nécessaire pour assurer l'avenir des étudiants", a-t-il justifié.
Le débat sur ce décret-clé de législature avait débuté par un incident entre le député MR Jacques Brotchi et le ministre Marcourt. Intervenant à la tribune pour présenter la position de son parti, M. Brotchi, professeur émérite de médecine, a notamment l'"immobilisme" des ministres socialistes de la Santé successifs qui, selon lui, n'ont rien fait pour élaborer un cadastre des médecins devant servir à objectiver le délicat débat sur le nombre d'étudiants dans les filières médicales. "Maggie De Block a fait en six mois ce que (la précédente ministre de la Santé, la socialiste) Laurette Onkelinx n'a pas fait en six ans! ", a notamment attaqué le réformateur. Piqué au vif, M. Marcourt lui a lancé un "vous mentez" à l'orateur, provoquant l'indignation des élus MR qui, en signe protestation, ont tous quitté la séance, certains en profitant alors pour aller suivre... la retransmission du Tour de France dans la cafétéria des parlementaires.
Devant les députés, le ministre a maintenu son accusation, soulignant le rôle de l'Open Vld qui, au cours de la législature précédente, s'est employé à contrer la ministre Onkelinx, laquelle entendait notamment lever le contingentement pour une série de spécialités médicales, a-t-il rappelé. Vu l'adoption définitive du filtre, M. Marcourt a répété attendre à présent de Maggie De Block qu'elle mette en oeuvre ses propres engagements, à savoir la mise en oeuvre du cadastre dynamique des médecins, ainsi que la délivrance d'un numéro Inami pour "tous les étudiants actuellement en cours de formation" en médecine.
La semaine dernière, la ministre flamande avait annoncé son intention d'attendre encore un an avant d'avancer dans cette voie, histoire vérifier que le filtre francophone est réellement efficace, avait-elle justifié. M. Marcourt a appelé mercredi collègue flamande à ne pas communautariser ce dossier qui relève de la santé publique, a-t-il insisté. "Qu'elle montre qu'elle est la ministre de tous les Belges, et pas seulement d'une partie d'entre eux", a-t-il lancé.
Dans une optique de réduction des frais de soins de santé, le gouvernement fédéral a décidé en 1997 de limiter l'offre médicale en contingentant le nombre de médecins agréés par l'Inami. Pour se conformer à cette exigence, la Flandre a directement introduit en examen d'entrée aux études de médecine, toujours en vigueur actuellement. En Fédération, il fut décidé dans un premier temps d'instaurer un concours à l'issue de 3ème année (d'application jusqu'en 2003), puis de la 1ère année jusqu'à ce que le mécanisme soit invalidé par le Conseil d'Etat en 2008.
Depuis lors, en l'absence de toute limitation, le nombre d'étudiants inscrits dans les facultés francophones de médecine a doublé, alors que l'accès à la profession est resté strictement contingenté par le fédéral. Une situation qui a depuis lors alimenté de vives tensions entre la gauche et la droite, la première remettant en doute l'opportunité d'une limitation du nombre de praticiens vu les pénuries vécues sur le terrain et la nécessité de faire appel à des médecins étrangers pour y pallier.
source : rtl.be