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Infertilité masculine : des spermatozoïdes créés en laboratoire suscitent l'espoir !



Si la technique est encore loin d'être applicable à l'homme, la première mondiale annoncée par le CNRS pourrait bien un jour venir en aide à des milliers d'hommes infertiles.


Des spermatozoïdes vus au microscope. ©DURAND FLORENCE/SIPA

INFERTILITÉ. Des chercheurs lyonnais annoncent avoir réussi à créer des spermatozoïdes in vitro à partir de cellules souches testiculaires. Une première mondiale, selon eux, qui pourrait révolutionner le traitement de l'infertilité de milliers d'hommes d'ici quelques années. La société de biotechnologies Kallistem, basée à Lyon, avait déjà dévoilé ses trouvailles en mai 2015. Jeudi 17 septembre 2015, elle a détaillé son travail mais, cette fois-ci, avec la caution du CNRS. Car depuis le printemps, le projet a avancé : les chercheurs ont déposé des brevets et, surtout, ont soumis à publication dans une revue scientifique le fruit de leurs recherches. Sachant qu'une publication dans l'une de ces revues vaut validation de leurs travaux par la communauté scientifique.
La spermatogenèse est un des mécanismes les plus compliqués d'un point de vue physiologique"
Concrètement, les équipes de Kallistem ont réussi à obtenir in vitro des spermatozoïdes de rat, de singe puis d'homme. Pour y parvenir, il a fallu 20 ans de recherche pour mettre au point les conditions de culture de ces cellules souches afin de permettre artificiellement la spermatogenèse, c'est-à-dire la transformation des spermatogonies (les cellules souches testiculaires) en spermatozoïdes. Et elle est là, selon eux, la prouesse car "la spermatogenèse est un des mécanismes les plus compliqués d'un point de vue physiologique" puisqu'elle dure 72 jours, expliquent les initiateurs du projet Philippe Durand, ancien directeur de recherche à l'Inra, et Marie-Hélène Perrard, chercheur au CNRS.
Un des spermatozoïdes humains développés in vitro à partir de spermatogonies prélevées chez un individu (©M.H.Perrard, CNRS - Kallistem).
Il fallait pour cela trouver la matière qui serait capable d'accueillir les tubes séminifères (lieu de production des spermatozoïdes) pendant toute la durée du processus. Ils ont donc mis au point, avec Laurent David, un professeur de l'université Claude-Bernard de Lyon, un bioréacteur de quelques millimètres constitué d'hydrogel d'eau et de chitosane, substance naturelle présente dans la paroi des champignons. Cette technique d'accouchement des spermatozoïdes pourrait résoudre "30 à 50%" des problèmes d'infertilité masculine, explique M. Durand. Des chiffres "exagérés" selon le professeur Nathalie Rives responsable de procréation médicalement assistée (PMA) au CHU de Rouen et spécialiste de l'infertilité masculine. Pour elle, cette technique pourrait bénéficier tout au plus à 10% d'hommes infertiles. Quoi qu'il en soit, ce ne sera pas avant plusieurs années, sachant que les essais cliniques ne devraient pas commencer avant trois à cinq ans.

Eprouver la qualité de ces spermatozoïdes

D'abord, l'équipe doit éprouver la qualité de ces spermatozoïdes créés in vitro en faisant naître des ratons. "Il faut voir si les petits ratons sont normaux, s'ils sont capables de se reproduire", précise Philippe Durand. Ensuite, des tests seront effectués sur les spermatozoïdes d'homme créés in vitro, en les comparant à des spermatozoïdes prélevés in vivo. Et ce n'est qu'ensuite que les essais cliniques pourront commencer. "Avant de passer à une application clinique éventuelle, il reste à démontrer que la technique est valide à partir de testicule prépubère et chez des hommes qui ont des troubles de la spermatogénèse, mais pour l'instant on n'est pas encore là", nuance le professeur Nathalie Rives.
En mai, lors des premières annonces, "on a reçu plus de 200 mails de couples qui ont des problèmes de fertilité". C'est un "vrai espoir" pour eux, raconte M. Durand. Mais encore une fois cette technique ne pourra pas régler tous les problèmes d'infertilité. Notamment pour ceux qui n'ont pas de spermatozoïdes, "on ne peut rien". En revanche, elle pourra aider les quelque 120.000 hommes dans le monde "qui souffrent d'infertilité non prise en charge par les technologies actuelles" et notamment l'azoospermie, l'absence de spermatozoïdes dans le sperme. Elle pourra aussi intervenir pour les enfants atteints de cancer dont le traitement peut créer de l'infertilité. Il s'agira alors de prélever des cellules souches chez ces jeunes patients, d'en faire des spermatozoïdes in vitro et d'ensuite les cryo-conserver jusqu'à leur âge adulte et un éventuel désir de paternité.
Derrière, ce sont évidemment d'importants débouchés économiques qui s'offrent à Kallistem qui estime que le traitement de l'infertilité masculine pourrait représenter dans le monde un marché supérieur à 2,3 milliards d'euros. Pour l'heure, la petite société, dont le laboratoire est hébergé par l’École normale supérieure à Lyon, n'en est pas à gagner de l'argent. Elle en cherche au contraire - 2 millions d'euros - afin de mener à terme ses recherches, indique Isabelle Cuoc, la présidente de Kallistem. En effet, rien que pour effectuer les recherches sur les animaux, il y en a pour 500.000 euros.
Source : HJ avec AFP

Infections urinaires : une protéine clé identifiée !

La protéine hepcidine était connue pour réguler le taux de fer dans le sang, mais elle pourrait également protéger contre des formes sévères d'infections urinaires, selon des chercheurs de l'Inserm.

Infections urinaires : une protéine clé identifiée

Des souris, modifiées pour ne plus secréter d'hepcidine, étaient atteintes par des formes plus graves d'infections urinaires au niveau des reins, selon les conclusions d'une étude menée par l'Inserm et l'Université Paris Diderot. Les chercheurs, dont les travaux sont publiés dans le journal de la société américaine de néphrologie, sont partis à la recherche des mécanismes impliqués dans la sécrétion d'hepcidine. Si on savait que cette protéine était synthétisée par le foie, les chercheurs ont également observé qu'elle était sécrétée par le rein.
Chez les souris modifiée, sans hepcidine donc, l'équipe française a observé une "augmentation considérable de la charge bactérienne de l'infection rénale". Sans cette protéine, le fonctionnement urinaire des souris était totalement chamboulé : baisse de la réponse inflammatoire ou acidité de l'urine modifiée par exemple.

Un rôle antibactérien ?

L'hepcidine aurait également une action inhibitrice sur la croissance et la reproduction des bactéries, indispensable pour traiter l'infection urinaire. Autre avantage : en abaissant le taux de fer dans le sang, l'hepcidine rendrait le corps humain plus hostile pour les bactéries. Cette action antibactérienne de l'hepcidine a été mise en lumière pour la première fois au début des années 2000. En effet, des chercheurs avaient à l'époque observé que des malades souffrant d'hémochromatose, une maladie caractérisée par une carence en hepcidine, étaient plus sujets aux infections.
Si les modes d'actions précis de l'hepcidine restent à éclaircir, selon les chercheurs, elles pourraient se présenter comme un bon complément aux traitements antibiotiques et éviter ainsi les résistances bactériennes.

Leucémie : un nouvel espoir pour les malades

Un nouveau traitement permet de faire disparaître définitivement les cellules cancéreuses chez les personnes atteintes de leucémie. Une avancée notable dans la lutte contre la maladie. 

Leucémie : un nouvel espoir pour les malades

C'est une de ces maladies contre laquelle il est difficile de se battre, de l'une de celle qui ne sont jamais réellement vaincues. Dans 90% des cas, la leucémie myéloïde chronique (LMC, un certain type de cette maladie) n'est jamais réellement guérie. Et pour cause, les cellules souches cancéreuses restent dans l'organisme. Avec un risque majeur, la rechute, et une contrainte, la prise constante de médicaments aux effets secondaires indésirables (troubles digestifs ou gonflements du visage). 

Un nouveau traitement suscite l'espoir. Pourtant, une molécule déjà utilisée contre le diabète, la pioglitazone, combinée aux traitements habituels, a permis aux chercheurs de l'institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes (iMETI) de Fontenay-aux-Roses d'éradiquer la maladie chez les patients au bout de cinq ans de traitement, a-t-on appris mercredi. 

Un médicament contre le diabète "recyclé". Une découverte d'envergure, d'autant qu'elle mobilise un médicament déjà existant. Philippe le Bouche, membre de l'iMETI, se félicite de cette avancée au micro d'Europe 1 : "De manière surprenante c'est une molécule qui est déjà approuvée chez l'Homme pour les traitements du diabète de type 2 qui, combinée avec le traitement classique contre la leucémie, permet d'éliminer les cellules souches malades responsables des rechutes et de la persistance de la maladie". Ce traitement est déjà à l'étude sur d'autres types de leucémie et sur d'autres cancers connus pour leur persistance. 

Un autre traitement aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis également, des chercheurs ont dévoilé mercredi un autre remède contre un autre type de leucémie, la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Grâce à ce traitement, déjà à l'étude depuis plusieurs années, les cellules immunitaires attaquent et détruisent les cellules cancéreuses. Sur les 14 adultes ayant participé à l'étude, 8=huit ont réagi au traitement, et quatre d'entre eux ont montré des signes de rémission à long terme. Une bonne nouvelle pour les 20.000 personnes qui, chaque année, sont touchées par la maladie.



source : Europe1

A 19 ans, elle frôle la mort à cause d'un piercing mal fait

Bianca Hart, une jeune britannique de 19 ans, s’est fait percer l’oreille par une tatoueuse. Un piercing qui a failli lui coûter la vie.



Bianca Hart a perdu une partie de son oreille après avoir fait percer celle-ci. L’étudiante de Nottingham raconte son histoire pour que personne ne fasse la même erreur. En effet, sur un coup de tête, la jeune femme s’est laissée convaincre, de se faire percer le cartilage de l’oreille par une tatoueuse. Peu de temps après, Bianca s’est retrouvée avec une oreille sévèrement infectée, à tel point que cela l’empêchait de dormir. Ne se rendant pas compte de la gravité de son état, l’adolescente ne se rend à l’hôpital que quelques semaines plus tard. Résultat du diagnostic : une chirurgie lourde avant que l’infection ne gagne son cerveau et ne mette sa vie en péril.


Morale de l’histoire : réfléchir deux fois avant de se faire un piercing, que ce soit sur l’oreille ou sur une autre partie du corps. Et une fois qu’on a décidé de sauter le pas, le faire chez un professionnel et veiller tout particulièrement à l’hygiène de lieu et du tatoueur.

source : gossiponline

RGO : Tout sur le reflux gastro-oesophagien


Le reflux gastro-œsophagien est très fréquent. 20 à 40 % des adultes souffrent de brûlures (pyrosis) liées au RGO, dont 10 % au moins une fois par semaine.

Qu’est-ce que c’est ?

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une remontée du contenu de l’estomac (aliments et acides) dans l’œsophage.

Comment ça s’explique ?

Le RGO provient généralement d’un mauvais fonctionnement du cardia, le muscle situé à la jonction de l’œsophage et de l’estomac, qui empêche le contenu gastrique de remonter dans l’œsophage.
D’autres raisons peuvent expliquer le RGO :
- une pression dans l’estomac trop importante (cela survient surtout en cas d’obésité ou de grossesse) ;
- une surproduction des sucs stomacaux ;
- une mauvaise position de l’estomac (hernie hiatale) ;
- une sensibilité des cellules de l’œsophage.
Dans tous les cas, la remontée crée des brûlures de l’œsophage car les cellules de l’œsophage se sont pas conçues pour résister à un pH aussi bas. A noter que, chez les nourrissons, le RGO est fréquent lorsque le système digestif est immature. Dans ce cas, le RGO passe au bout de quelques mois.

Quels sont les symptômes ?

Différents symptômes permettent de reconnaître le reflux gastro-œsophagien. Par exemple :
• une sensation de brûlure derrière le sternum ou au niveau de l’estomac après un repas ;
• des régurgitations acides ;
• parfois des suées et des toux nocturnes.
En général, un interrogatoire suffit au médecin pour poser le diagnostic mais une endoscopie ou une pHmétrie, pour mesurer l’acidité, peuvent être parfois nécessaire.
L'endoscopie est une technique médicale qui permet d'explorer certaines parties de l'organisme à l'aide d'un tube optique lumineux.

Comment l’éviter ?

Pour éviter le RGO, il vaut mieux ne pas se coucher tout de suite après manger, en laissant passer deux, voire trois heures.
Par ailleurs, quelques gestes simples peuvent se révéler utiles :
• surélever la tête de lit ;
• éviter les vêtements trop serrés ;
• manger lentement ;
• éviter les boissons gazeuses, les repas liquides ou trop abondants ;
• éviter l’alcool, le chocolat ou le café qui diminuent le tonus du sphincter.
Le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie a publié une fiche de recommandations alimentaires disponible ici.

Quel est le traitement ?

En cas de reflux, différents traitements peuvent être prescrits :
des anti-acides, qui tapissent l’œsophage et le protègent, soulagent la douleur et diminue l’acidité ;
- des anti-sécrétoires qui limitent les sécrétions de l’estomac ;
- des prokinétiques qui augmentent le tonus du sphincter ;
- des antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine ou des inhibiteurs de la pompe à protons pour diminuer la production d’acidité.
Quand les médicaments ne donnent pas de résultats, une chirurgie peut être proposée. L’objectif a pour but de réaliser un montage antireflux en restaurant des conditions anatomiques qui s'opposent au RGO. Deux techniques sont validées : la cardiopexie (réintègre l’œsophage dans l’abdomen) et les fundoplicatures (invagination de l’œsophage dans un manchon d’estomac). Le geste chirurgical peut être effectué sous colioscopie.

Quelles sont les conséquences ?

Le RGO est souvent bénin mais il peut engendrer des complications comme une inflammation de l’œsophage (oesophagite) et conduire à un ulcère.

Des liens utiles pour s’informer

De la doc’

La fiche de l’Assurance maladie sur le RGO du nourisson

Rédaction : Viviane Thivent
Sources : Assurance maladie, SNFGE, Cregg

"Maladie de l'homme de pierre" : enfin un traitement ?



Des chercheurs sont sur la piste d'un traitement contre la fibrodysplasie ossifiante progressive, une maladie génétique rare et incurable qui transforme progressivement les muscles du corps en os.


Du tissu musculaire devenant de l'os (en jaune) chez une souris atteinte de la "maladie de l'homme de pierre". © LiQin Xie and Nanditha Das

Dans le monde, au moins 800 personnes sont atteintes d'une maladie génétique rare et invalidante appelée "fibrodysplasie ossifiante progressive" (FOP). Mieux connue sous la dénomination "maladie de l'homme de pierre", elle entraîne une ossification progressive des muscles squelettiques et tendons les rattachant aux os. Elle est, de fait, très handicapante et limite la durée de vie des patients (leur espérance de vie moyenne est de 40 ans). Or aucun traitement n'existe à l'heure actuelle pour la soigner. Mais des chercheurs de l'université d'état de l'Ohio (États-Unis) ont récemment découvert un processus pour bloquer l'apparition de lamaladiecomme ils le relatent dans la revue Science Translational Medicine. Une avancée remarquable vers la mise au point d'un traitement.

Un anticorps qui bloque la formation de tissus osseux

Les scientifiques savent depuis 2006 que la fibrodysplasie ossifiante progressive est liée à une mutation du gène ACVR1 (Activin Receptor Type 1A), situé sur le chromosome 2 et codant pour la protéine BMP(Bone Morphogenetic Protein), qui induit la formation des os et du cartilage. Cette protéine est présente sur la surface des cellules du muscle et joue le rôle de récepteur d'autres protéines, notamment l'activine ALa mutation du gène ACVR1 affecte la manière dont BMP et l'activine A interagissent, ce qui a pour effet d'entraîner une surproduction de BMP dans la cellule. Or cet excès de protéines est loin d'être anodin, puisqu'il change le devenir de la cellule. En effet, au lieu de rester une cellule musculaire, celle-ci devient une cellule cartilagineuse, et son destin est tout tracé : elle deviendra par la suite une cellule osseuse. Un processus inéluctable, qui bloque par exemple les articulations des coudes ou des chevilles des patients et réduit considérablement leu mobilité.
PROMETTEUR. Les chercheurs américains viennent de découvrir un moyen d'empêcher l'activine A de déclencher cet excès de protéines BMP, en utilisant un anticorps développé par le laboratoire américain Regeneron.Des tests sur les souris ont montré que ce traitement arrête avec succès la croissance de nouveaux tissus osseux. "L'anticorps a été efficace chez la souris jusqu'à six semaines, sans effet secondaire manifeste. Bien sûr, il reste à vérifier qu'elle est aussi efficace chez l'homme", commentent les chercheurs. Ces résultats sont "extraordinaires", a commenté à HealthDay l'Association internationale dédiée à cette pathologie IFOPA (International Fibrodysplasia Ossificans Progressiva Association). Les chercheurs vont prochainement lancer les procédures afin de commencer des tests cliniques chez l'homme.

Crédit image : A.B. Shafritz et al., New Eng. J. Med., 335 (8): 555-61, 1996, Massachusetts Medical Society
source : sciencesetavenir

Surnommé l'enfant papillon, il se bat contre une maladie dont vous n'avez jamais entendu parler



Ce jeune garçon a beau être surnommé l'enfant papillon à cause de sa maladie, il a un véritable cœur de guerrier et se bat tous les jours pour surmonter ses souffrances et continuer de mener une vie normale. Depuis son plus jeune âge, Jonathan Pitre est fan de hockey sur glace. Malheureusement, atteint d'Épidermolyse Bulleuse, il a été obligé d'arrêter de jouer car ses périodes de récupération devenaient trop douloureuses.  



Cette maladie génétique, extrêmement rare et incurable, empêche Jonathan de mener une vie normale, car au moindre contact ou frottement, sa peau se met à se couvrir de cloques et d'ampoules. L'EB rend alors toutes les activités extrêmement douloureuses, qu'il s'agisse du bain, durant lequel doit retirer tous ses bandages avant d'en remettre des nouveaux, et même manger puisque sa gorge est également touchée par le même phénomène.  Lorsqu'en 2012, il a pu assister à une conférence sur sa maladie, Jonathan a soudain découvert qu'il n'était pas le seul à traverser les mêmes souffrances et il a donc aussitôt décidé de devenir un ambassadeur, afin de faire connaître l'EB et de venir en aide aux personnes comme lui. Il a donc dévoilé ses blessures dans un article, qui est devenu virale dans sa ville natale, Ottawa. Un article qui est d'ailleurs très vite arrivé jusqu'à son équipe de hockey préférée, les Senators. Jonathan a alors été invité à assister à l'un de leur match, devenant même leur entraîneur pour la journée. Depuis, le jeune garçon a réussi à récolter plus de 100 000 dollars pour venir en aide aux personnes atteintes d'Épidermolyse Bulleuse. Et, même s'il sait que les personnes atteintes de cette maladie atteignent rarement les 30 ans, Jonathan a confiance en l'avenir et veut continuer à avancer, petit à petit, comme n'importe quelle autre personne.

source : ohmymag

Traitement : 3 étapes de prise en charge de l’eczéma !

L’eczéma peut être pris en charge adéquatement en suivant bien les trois étapes suivantes et en continuant de soigner la peau, même quand l’eczéma semble maîtrisé.

3 étapes de prise en charge de l’eczéma :

  1. Prendre des bains et hydrater la peau pour réparer la barrière cutanée
  2. Appliquer les traitements d’ordonnance pour réduire l’inflammation et les bactéries
  3. Éviter les éléments déclencheurs pour réduire la fréquence des poussées

Bains et hydratation

Le bain permet à l’humidité de pénétrer la peau. Le fait d’hydrater la peau après chaque bain ou douche avec un émollient (hydratant) aide la peau à retenir l’humidité. Cette démarche est nécessaire chez les patients eczémateux, car leur barrière cutanée naturelle, qui normalement emprisonnerait l’humidité dans la peau, ne fonctionne pas bien, laissant la peau sèche, rugueuse et sensible aux irritants. On croit à tort que de boire une quantité suffisante d’eau quotidiennement hydrate la peau. C’est plutôt la technique de bain et d’hydratation qui permet de l’hydrater. Il y a de cela des décennies, les médecins recommandaient souvent aux personnes atteintes d’eczéma d’éviter les bains et les douches; cependant de nos jours, les experts considèrent que le bain est une composante importante de la prise en charge de l'eczéma.
Après le bain, tapotez délicatement la peau pour l’assécher, puis appliquez immédiatement votre hydratant sur une peau encore humide. Appliquez vos produits d’ordonnance selon les recommandations de votre médecin. Hydratez votre peau plusieurs fois par jour. Une peau hydratée démange moins, ce qui aide à maîtriser la maladie, étant donné que les poussés sont causées ou aggravées par le grattage. La prise fréquente de bains (jusqu’à 2 ou 3 fois par jour) suivis de l’application d’un hydratant devrait être votre premier moyen de défense contre l’eczéma et ses poussées!


La douche

De nombreux adultes préfèrent la douche au bain. La douche est acceptable pour les personnes eczémateuses, du moment que l'eau n'est pas trop chaude. Utilisez un nettoyant doux ou une huile pour la douche. En sortant de la douche, tapotez délicatement la peau pour l’assécher (évitez de la frotter). Laissez la peau un peu humide, puis appliquez immédiatement votre hydratant (et/ou les produits prescrits par votre médecin, en suivant ses recommandations).

Le schéma de traitement axé sur les bains et l’hydratation

Le schéma de traitement axé sur le bain doit être suivi diligemment lors d’une poussée, et à la suite de celle-ci par mesure d’entretien visant à prévenir la survenue d’une autre poussée et à hydrater la peau. Le bain peut être ramené à une fois par jour lorsque la peau est lisse, douce et hydratée adéquatement. Vous devez continuer d’hydrater votre peau plusieurs fois par jour, même lorsqu’elle est saine.

Le bain, étape par étape

Suivez ces étapes lors du bain pour hydrater la peau, au moins une fois par jour, et jusqu'à trois fois par jour lorsque la peau subit une poussée.
Ce dont vous aurez besoin :
  • une baignoire ou un bassin conçu pour les bébés ou les tout-petits
  • une huile émulsifiante (facultative)
  • un nettoyant doux
  • un hydratant
  • les traitements prescrits, p. ex., les corticostéroïdes topiques, au besoin
  • un chronomètre, une montre ou une horloge
  • une serviette en fibres naturelles (qui doit être lavée régulièrement à l’eau chaude, car les bactéries associées à l’eczéma peuvent proliférer dans les serviettes et les articles de literie)

Étapes pour donner le bain à une personne eczémateuse :

  1. Remplissez le bain d'eau tiède (ajoutez-y de l’huile émulsifiante si vous le désirez). La peau absorbera une quantité d’eau (et d’huile si vous en ajoutez).
  2. Immergez le patient dans l’eau, en tentant de recouvrir son corps le plus possible. N’immergez pas la tête de la personne dans l’eau. Si l’eczéma se manifeste sur le visage, ou sur des parties du corps qui ne sont pas dans l'eau, utilisez une débarbouillette douce imbibée d’eau/d’huile pour mouiller les régions concernées. Laissez la personne tremper pendant cinq minutes, sans toutefois dépasser 20 minutes.
  3. Nettoyez les parties du corps qui ont besoin d’un nettoyage additionnel avec le nettoyant doux.
  4. Soyez prudent lorsque vous donnez le bain à un bébé ou un tout-petit, car son corps sera glissant.
  5. Asséchez délicatement l’excès d’eau à l’aide d’une serviette douce, ou laissez brièvement sécher à l’air libre si l’air est chaud. Vous pouvez laisser la peau légèrement humide.
  6. Puis, appliquez les traitements médicamenteux en suivant rigoureusement les directives de votre médecin. Si le traitement contient des corticostéroïdes (p. ex., hydrocortisone, Fucidin H® ), vous devriez généralement l’appliquer maintenant sur la peau encore humide. Assurez-vous que la peau est totalement sèche avant d’appliquer les traitements sous ordonnance qui ne contiennent pas de cortisone, comme Elidel® ou ProtopicMD.
  7. Évitez soigneusement la peau saine lorsque vous appliquez les produits d’ordonnance sur les régions touchées.
  8. Appliquez l’hydratant sur les zones restantes de peau saine. Le corps entier peut et doit être hydraté entre les bains à l’aide d’un hydratant régulier en vente libre. Si l’eczéma touche presque tout le corps, appliquez vos produits d’ordonnance après le bain, puis appliquez une couche d’hydratant sur tout le corps au moins 30 minutes après les produits prescrits.

Guide des crèmes hydratantes, nettoyants et produits pour le bain

Comment choisir les meilleurs produits pour le bain et l’hydratation?

Les meilleurs produits pour le bain et l’hydratation sont :
  1. Les produits ayant peu d’ingrédients et qui sont conçus pour la peau sensible ou l’eczéma. Recherchez un hydratant épais qui formera une barrière en plus d’hydrater la peau.
  2. Les produits qui correspondent à votre budget. Les produits qui coûtent le plus cher ne sont pas nécessairement les meilleurs.
  3. Les produits que la personne atteinte d’eczéma tolérera et utilisera vraiment! Si votre enfant ou vous-même n’aimez pas la texture graisseuse de la gelée de pétrole, trouvez un hydratant qui vous convient!
Consultez une liste de produits dignes de notre Sceau d’acceptation

Traitements d’ordonnance

La prise en charge médicale est une composante importante de la maîtrise de l’eczéma, et les médicaments (y compris les crèmes et les onguents topiques) doivent être utilisés en suivant les directives de votre médecin. N’interrompez ni ne modifiez pas votre schéma de traitement sans consulter votre médecin. Consultez votre médecin (ou le médecin de votre enfant) pour connaître les meilleures options de traitement possible. La prise en charge médicale inclut les traitements anti-inflammatoires topiques, les antibiotiques, les émulsions pour barrière cutanée et les antihistaminiques.

Traitements topiques anti-inflammatoires :

Corticostéroïdes topiques prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ces onguents sont de concentrations variées, allant de douces à très fortes. Utilisés selon les directives d’un médecin, les corticostéroïdes topiques sont très efficaces et sûrs. Par crainte de certains effets secondaires, il arrive souvent que les personnes eczémateuses ou leurs soignants utilisent ces onguents de façon parcimonieuse ou ne les utilisent pas aussi souvent qu’elles le devraient. Un des effets indésirables possibles est l’amincissement de la peau, si la préparation est appliquée en excès ou de façon prolongée. Suivez exactement les consignes de votre médecin et discutez avec lui si vous avez des questions ou des préoccupations.
Immunomodulateurs topiques (p. ex., Elidel®, ProtopicMD prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ils peuvent être utilisés pendant de courtes périodes intermittentes, à moins d’avis contraire de votre médecin. Parmi leurs effets secondaires possibles, mentionnons une sensation de brûlure faible ou modérée au site d’application. Ce type de traitement n’est pas recommandé pour les enfants de moins de deux ans.

Antibiotiques :

Antibiotiques topiques prescrits pour contrer les infections secondaires qui peuvent aggraver l’eczéma et faire en sorte que l’organisme réagisse moins au traitement contre l’eczéma, jusqu’à ce que l’infection bactérienne ait disparu. Les plaques localisées d’eczéma infecté ou d’eczéma résistant peuvent être traitées au moyen de crèmes ou d’onguents antibiotiques topiques. La mupirocine (p. ex., Bactroban®) et l’acide fusidique (p. ex., Fucidin®) ont démontré leur efficacité.
Traitements topiques d’association (p. ex., Fucidin H®) associant Fucidin® à de l’hydrocortisone à faible concentration. Ils aident à réduire à la fois l’inflammation et à enrayer l’infection secondaire en une seule application. L’élimination des infections est une composante importante de la prise en charge de l’eczéma.
Antibiotiques oraux prescrits dans le cas d’infections cutanées plus importantes. Il y a souvent une infection secondaire sur les plaques d’eczéma, même si les signes d’infection ne sont pas toujours évidents. On privilégiera les antibiotiques oraux aux antibiotiques topiques dans les cas où l’infection est considérable.

Émulsion pour réparer la barrière cutanée :

EpiCeram® est une nouvelle crème réparatrice de la barrière cutanée exempte de corticostéroïdes qui peut être utilisée sans danger à tout âge. Il s’agit d’une émulsion thérapeutique qui répare la barrière cutanée et dont la composition unique renferme divers lipides (gras) qui sont absents de la peau de nombreux patients atteints de dermatite atopique (eczéma). EpiCeram a entraîné des bienfaits similaires à ceux obtenus avec un corticostéroïde topique de puissance modérée lors de comparaisons directes visant à évaluer l’amélioration de l’eczéma. Epiceram est une émulsion thérapeutique de réparation de la barrière cutanée qui présente une composition unique de 3-1-1 des lipides essentiels qui sont manquants chez les patients souffrant de dermatite atopique (eczéma). Informez-vous auprès de votre médecin pour en savoir plus sur ce traitement.
Corticostéroïdes oraux (p. ex., la prednisone) rarement prescrits. Ceux-ci sont réservés aux cas les plus graves. Des effets secondaires à long terme sont associés à un usage prolongé et, étant donné que l’eczéma est une affection chronique, ce traitement n’est pas une solution permanente aux cas d’eczéma graves.

Antihistaminiques :

Antihistaminiques utilisés pour soulager les démangeaisons et favoriser le sommeil. Les démangeaisons sont généralement plus intenses la nuit (les activités diurnes aident aussi à diminuer leur intensité). Si vous augmentez l’hydratation de votre peau (par des bains et l’application régulière d’un hydratant) et que vous parvenez à maîtriser votre eczéma, vous devriez avoir moins besoin de recourir à des antihistaminiques, car les démangeaisons nocturnes devraient diminuer. L’utilisation d’antihistaminiques par des enfants de six ans ou moins doit faire l’objet d’une discussion avec leur médecin.
source : eczemahelp

La polyarthrite rhumatoïde : définition, symptômes, traitement



Maladie auto-immune, la polyarthrite rhumatoïde attaque les articulations. On estime le nombre de cas en France entre 300.000 et 600.000.



Qu'est-ce que c'est ?

Chacune de nos articulations est entourée par une membrane protectrice (appelée membrane synoviale). La polyarthrite rhumatoïde correspond à l'inflammation de cette dernière, qui a pour conséquence de dégrader les os ainsi que le cartilage.
© Inserm, F. Koulikoff

Qui sont les personnes les plus touchées ?

Hommes et femmes sont inégaux devant cette maladie. Ainsi, pour trois femmes touchées par la polyarthrite, on ne compte qu'un seul homme. L'âge moyen de déclenchement de la maladie se situe entre 40 et 60 ans. En France, on estime entre 300 000 et 600 000 personnes le nombre de personnes qui souffrent de la maladie, et en Europe environ 2 millions. Il s'agit de la maladie auto-immune (lorsque son propre système immunitaire attaque son organisme) la plus répandue.
La polyarthrite rhumatoïde nait le plus souvent de prédispositions génétiques particulières, mais se transmet très peu par hérédité.

Quels sont les symptômes ?

Les inflammations des articulations provoquent le plus souvent un gonflement, accompagné d'une douleur. La mobilité de l'articulation est réduite et, lors des "poussées", une forte sensation de chaleur et de raideur est ressentie.
Les articulations les plus touchées sont généralement celles des mains, des poignets et des genoux. Les douleurs apparaissent le plus souvent pendant les secondes parties de nuit et le matin au réveil. Cependant, il est important de souligner la difficulté d'établir le diagnostic de la maladie qui nécessite la plupart du temps des examens approfondi et un délai important.

Comment la maladie évolue-t-elle ?

Il n'existe pas de règle générale pour définir l'évolution de la polyarthrite rhumatoïde. On observe cependant qu'elle agit par poussées successives, selon des rythmes, une intensité et une temporalité très variables. Sans traitement adéquat, chaque poussée abîme un peu plus les articulations.
La marge de sévérité de la maladie se révèle très importante. Si pour certains (25 % des cas environ), on peut parler de polyarthrite rhumatoïde bénigne, peu gênante et qui peut se guérir d'elle-même (très rare), pour d'autres en revanche (10 à 20 % des cas), la maladie évolue rapidement et peut se généraliser à l'ensemble des articulations en un ou deux ans. Pour ces derniers, la maladie, très douloureuse, peut entraîner un gros handicap avec d'importantes conséquences sur les plans familiaux, sociaux et professionnels.

Quelles sont les complications ?

Outre la destruction progressive des articulations, la polyarthrite rhumatoïde peut générer certaines complications, dont il faut préciser qu'elles sont très rares. On observe ainsi des atteintes oculaires, pulmonaires, cardiaques, voire neurologiques. Par ailleurs, la maladie exigeant un traitement médicamenteux contraignant et régulier, il ne faut pas éluder les possibles effets secondaires liés.

Quels sont les traitements ?

A chaque polyarthrite, son traitement. Elle se soigne d'abord par la prescription classique de médicaments, et parfois ensuite par des interventions chirurgicales. Mais la palette de soins destinés à contrôler ou guérir la maladie se révèle très large et fait intervenir un grand nombre de spécialistes et d'intervenants (infirmier, kinésithérapeute, ergothérapeute, diététicien, podologue, psychologue, familles, associations...). C'est donc toute une chaîne qui doit être mise en place pour entourer au mieux les malades.
Si la maladie est diagnostiquée suffisamment tôt, un traitement de fond (différent des traitements dits "symptomatiques" qui calment la douleur et freinent l'apparition des symptômes) réduira considérablement les risques de handicap à long terme. Il peut conduire à la rémission (la maladie disparaît sous traitement mais revient quand on l'arrête), voire à l'éradication de la maladie.

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source : sciencesetavenir