Médecine : les clés pour réussir la PACES !

Les 9 commandements pour réussir la PACES

Questions-réponses pour pouvoir appréhender au mieux une année qui requiert un moral d'acier et une organisation béton.

Motivation, travail et organisation semblent les trois mots clés que les nouveaux inscrits en PACES  doivent retenir en priorité. Pour vous aider à assurer tout au long de cette année de bachotage, voici plus précisément 9 commandements à lire, méditer et surtout appliquer.
Ne vous engagez pas à la légère
On ne se lance pas dans des études de médecine parce qu’on ne sait pas quoi faire ou parce qu’on est attiré par l’image médiatique de la profession de médecin. Sans avoir forcément la "vocation", vous devez vous intéresser à la biologie, en particulier à l’homme et au corps humain.

Résistez aux premiers cours
En première année de PACES, l’ambiance est radicalement différente de celle du lycée, où vous étiez bien encadré, où vos professeurs ne devaient pas se partager entre plusieurs centaines d’étudiants. Attendez-vous à des amphis bondés, parfois mouvementés en début d’année (merci aux redoublants…) et à des cours retransmis dans des salles adjacentes grâce à des écrans télévisés, ou remplacés par des cédéroms.
Dans tous les cas, essayez de faire abstraction de ce désordre (en général, le calme revient dès le premier mois). Et dépêchez-vous de vous mettre au travail. En médecine, si on ne se met pas en route dès la rentrée, on est rapidement débordé.
Restez motivé
Il faut garder cette motivation tout au long de l’année. La PACES est une course de fond. Ne vous laissez pas abattre par vos premières notes. Rien n’est perdu (ou gagné) tant que les résultats finaux, en juin, ne sont pas tombés. La PACES, c’est également une guerre psychologique. Si vous vous sentez fragile, peut-être devriez-vous choisir une fac à "taille humaine".
Assistez à tous les cours
Assister aux cours magistraux n’est pas une obligation… en théorie. Dans les faits, c’est primordial pour comprendre ce que dit le professeur. De plus, cela permet de capter des infor­mations a priori anodines qui feront toute la différence le jour du concours. Et n’achetez en aucun cas les notes d’un redoublant ou d’un étudiant de deuxième année. Elles peuvent être truffées d’erreurs ou d’informations obsolètes, surtout lors d’une année de réforme.
Prenez vos cours en notes
N’essayez pas de résumer, mais plutôt de recopier le plus fidèlement possible le cours. Tout détail compte au concours. Éviter d’enregistrer le professeur, vous perdriez du temps à retranscrire ses propos. Si le rythme est trop rapide pour vous, mieux vaut travailler en binôme avec une personne de confiance. L’un peut prendre en notes le cours, pendant que l’autre s’occupe des schémas.

Travaillez régulièrement
Ne laissez pas tous ces cours s’accumuler sur un coin de votre bureau. Relisez et complétez les notes de la journée dans la soirée. Et, le week-end, reprenez point par point le ­travail de la semaine. Surtout, ne prenez pas de retard dans les révisions.
Entraînez-vous
Seul ou à plusieurs, ­organi­sez des sessions d’entraînement au concours. Récupérez les annales des années précé­dentes (disponibles à la bibliothèque ou auprès des associations étudiantes) : elles vous permettront de comprendre l’esprit des épreuves, de mieux cibler les attentes des enseignants, d’identifier les pièges et de vous entraîner à répondre rapidement. De plus, certaines questions peuvent revenir deux ou trois ans plus tard…

Faites-vous aider
Si vous avez besoin d’être enca­dré, recourez au tutorat organisé par les facs. Autre possi­bi­lité : faire une prépa privée (voir page suivante). Mais atten­tion : au-delà de huit heures de cours par semaine en plus de la fac, vous risquez de craquer. Sachez aussi que les prépas organisent des stages de prérentrée en septembre ou des stages de révisions intensives pendant les petites vacances.

Ménagez-vous
L’épanouissement personnel contribue tout autant à la réussite. Aussi, faites des pauses lors de vos séances de révisions. De même, respectez autant qu’il est possible votre rythme natu­rel : si vous êtes complètement inefficace après 21 heu­res, n’insistez pas. Gardez plutôt des forces pour le lendemain. Pour finir, essayez de conserver une plage de loisirs hebdomadaire d’une ou deux heures afin de vous détendre. 
source : letudiant.fr