Une étude a révélé que les étudiants en médecine ne connaissaient pas grand-chose en médicaments. Un constat effrayant alors que les effets de certains médicaments sont remis en question dans notre société.
A l’heure où la France vient tout juste de se remettre de l’affaire des pilules de 3ème et 4ème génération ou encore de l’affaire du Médiator, le site du Nouvel Observateur revient sur une information qui pourrait effrayer plus d’un français. Les étudiants de médecine ne connaîtraient pas grand-chose en médicaments et leurs rares cours en pharmaceutique prendraient vite fin lors de leur concours en sixième année. Alors que l’apprentissage du par cœur des étudiants est très souvent remis en question, cette nouvelle information ne fait que s’interroger les universités sur une éventuelle réorganisation des cours. La France délaisserait-elle les cours pharmaceutiques au détriment d’autres ? C’est ce que laisseraient paraître les facs de médecine : comparée à ses voisins espagnols et italiens, la France n’accorderait qu’une centaine d’heures aux molécules pharmaceutiques (près de 4 fois plus pour les autres pays).
Notre pays apparaît bien rebelle alors que la Société européenne de pharmacologie recommande un minimum de 120 heures enseignées. Selon une étude, les étudiants de médecine connaîtraient très peu les effets secondaires des médicaments ou encore les interactions possibles entre plusieurs traitements et prendraient même le médicament comme un remède miracle. Selon ce même site, nos futurs médecins seraient approchés de près par des commerciaux pharmaceutiques et cette pratique serait même pleinement acceptée par les professeurs qui sont parfois rémunérés par ces derniers.